En application des instructions du président du parti de l’Alliance Pour la République APR , son excellence Macky SALL , l’Ecole du Parti a tenu ce weekend ses activités des “Vendredis de l’école du parti”. Ainsi, sous la présence de beaucoup de leader, M. Lansana G. Sakho Directeur général de l’ONAS a fait une présentation sur différents thèmes dont la gestion de sa structure. Il a évoqué la question de l’inondation qui reste aujourd’hui une des préoccupations du chef de l’Etat.
Le programme décennal de lutte contre les des inondations est axé sur quatre volets essentiels. L’amélioration de la connaissance des zones d’inondation, le relogement des populations sinistrées, la planification, l’aménagement des villes et un important aspect relatif au renforcement de la résilience des villes qui consiste entre autres, à réaliser des ouvrages de drainage d’eaux pluviales.
<< Dans le traitement des eaux usées 67% de la population sénégalaise ont bénéficié d’un assainissement. Un résultat qui met le Sénégal en premier position en Afrique de l’ouest, où le taux est de 47,2%>>, a expliqué Gagny Sakho. Et de renchérir : << Le Sénégal est la référence avec l’Ouganda, le Nigeria et l’Afrique du Sud. Voilà pourquoi il a été choisi parmi les pays leader en matière de programme de structuration du marché des eaux de vidange>>.
Un travail qui a montré des résultats convaincant selon le directeur de l’ONAS. << Ce qui s’est passé aux Parcelles Assainies de Keur Massar lors des dernières pluies, démontre la quintessence et la pertinence du plan décennal de lutte contre les inondations (2012-2022). Ce qui est un avantage pour le Sénégal qui demeure une référence en matière d’assainissement en Afrique subsaharienne>> a-t-il soutenu
Le plan sur ses trois déclinaisons (études géologiques, relogement et requalification de quartiers et drainages des eaux pluviales, devrait permettre l’assainissement de zones qui n’ont jamais eu de plans d’assainissement. Sur le budget prévisionnel de 676 milliards, les investissements devrait se tenir comme suit : 5,5 milliards pour les études géologiques, 483 milliards pour la requalification de certains quartiers et 276 milliards pour le drainage des eaux pluviales. << Pour la gestion de ses investissements l’ ONAS, n’a géré que 80 milliards>> rassure-t-il.
Le directeur de l’ONAS estime par ailleurs que même si l’Etat avait mis tout son budget dans l’assainissement cela n’aurait pas d’impact si les gens continuent de donner des lotissements dans des zones de cuvette comme se fut le cas de Keur Massar. << Seuls ’’20% des terres sont habitables dans la localité de Keur Massar. Une situation qui augmente le risque d’être confronté à des problèmes d’inondations. Il est donc important que l’Agence national de l’aménagement du territoire, soit au cœur de toutes les décisions relevant des questions de lotissement>> conclut-il.