Le directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal (BMN), Ibrahima Diouf, a souligné les efforts et investissements consentis par les acteurs de la vallée du fleuve Sénégal dans la mise en valeur de périmètres agricoles, estimant qu’il faut plus d’unités de transformation et de production de riz paddy pour l’autosuffisance alimentaire pour cette denrée.
Selon « APS » et reprit par DirectActu, il s’exprimait ce vendredi à l’issue d’une visite dans la région nord, il s’est félicité des efforts consentis par les acteurs de l’agriculture et producteurs de la vallée du fleuve Sénégal pour le développement de ce secteur. Selon lui, ces efforts des acteurs concernés se voient à travers les investissements réalisés dans des systèmes d’irrigation « permettant de mettre en valeur plusieurs dizaines d’hectares de culture du riz dans la vallée ». . La voie à suivre, pour le directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises pour qui dans le cadre des efforts pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, « il faut plus d’unités de transformation et plus de production de riz paddy ».
Ibrahima Diouf a donné en exemple l’usine de production de riz blanc lancée à Rosso-Sénégal, selon lui « une parfaite illustration » des efforts pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, avec l’appui du gouvernement à travers le PRACAS, le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise.
Le directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises a expliqué que sa visite avait pour but de s’enquérir de la situation des entreprises du nord du Sénégal, après cinq 5 mois de crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19, laquelle a selon lui « paralysé plusieurs secteurs » de l’économie nationale. « Il était nécessaire de venir partager avec les acteurs leurs préoccupations afin de bâtir une collaboration future avec le Bureau de mise à niveau dans le cadre de leur accompagnement », a-t-il déclaré.
« La visite effectuée nous a permis de faire le tour des principales activités qui dominent l’économie de la région de Saint-Louis, à savoir l’agro-industrie, l’agrobusiness de manière générale (…)’’. Ibrahima Diouf a visité les périmètres du riz et ceux dédiés à l’horticulture, rencontré les acteurs de la pêche et les chefs d’entreprises « qui sont très motivés malgré les difficultés rencontrées et qui se posent à eux ».
Le directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises considère que l’équilibre de la balance commerciale du Sénégal passe par « l’engagement des acteurs économiques », ce qui « donne de l’espoir pour arriver à une croissance économique forte » dans la région nord. Il a évoqué l’installation d’usines de glace et de chambres froides de « capacités exceptionnelles’’ de l’ordre de 220 tonnes dans la zone industrielle de la région de Saint-Louis, une dynamique qui, dit-il, « concourt à résorber d’une part le déficit d’emplois constaté », mais participe aussi à l’industrialisation du pays’’, d’autre part, « une option majeure du programme prioritaire du PSE », le Plan Sénégal émergent. « Il faut des efforts de tous, et l’Etat aux côtés » des acteurs du secteur de l’agriculture, pour arriver « à un Sénégal émergent, à l’horizon 2035, une volonté politique du chef de l’Etat Macky Sall », a-t-il conclu.