Souffler dans le vagin pendant un cunnilingus, voilà une pratique sexuelle dangereuse, puisqu’elle peut causer un pneumopéritoine. A ne surtout pas essayer !
L’ambiance est torride, le désir brûlant et votre haleine fraîche. Votre bouche dialogue avec le clitoris de votre partenaire, la zone et ses 8000 terminaisons nerveuses est humide ; les sensations sont délicieuses plus encore, car une brise mentholée la caresse à présent. Souffler délicatement de l’air frais (ou chaud) sur le clitoris, une stimulation dont on aurait tort de se priver lors d’un cunnilingus.
Mais comme l’a rappelé le docteur Gérald Kierzek dans son livre 101 conseils pour ne pas atterrir aux urgences publié en 2014 (Ed. Robert Laffont), certain.e.s pour provoquer le grand vertige peuvent soudainement avoir envie de pratiquer une puissante insufflation dans le vagin de leur partenaire. Un acte à ne SURTOUT PAS faire ! Pour la simple et bonne raison qu’une telle pratique peut conduire à la mort.
Pourquoi il ne faut surtout pas souffler dans le vagin de sa partenaire ?
S’il ne faut surtout pas souffler dans le vagin de sa partenaire, c’est parce qu’un tel acte pourrait en effet provoquer un pneumopéritoine à savoir la présence anormale d’air dans la cavité abdominale ; l’air passant du vagin à l’utérus et remontant par les voies anatomiques naturelles, les trompes de Fallope, dans la cavité abdominale.
Dès lors, l’épanchement de gaz va provoquer le décollement des deux feuillets de la membrane péritonéale, le feuillet pariétal (qui tapisse la paroi de l’abdomen) et le feuillet viscéral (qui tapisse les viscères). En somme, d’insupportables douleurs au ventre qui peuvent faire redouter une perforation intestinale ou une occlusion dont on se passerait aisément.
Souffler dans le vagin : un jeu sexuel qu’il faut oublier !
La complication la plus grave que peut entraîner pareille pratique reste…l’embolie qui survient exclusivement chez la femme enceinte ; la pénétration de bulles d’air dans la circulation sanguine provoquant convulsions et coma jusqu’au décès.
A noter que le fait d’avoir subi une hystérectomie (ablation de l’utérus) avec des points de suture favorise encore plus le passage de l’air. Voilà, aussi sensationnelle que puisse être cette information, elle est de nature scientifique et sachez que dans l’histoire médicale plusieurs cas de mort suite à un « cunnilingus soufflant » ont été répertoriés.