Une tentative de coup d’État a été déjouée en RDC ce dimanche 19 mai 2024. Christian Malanga, le présumé commanditaire aurait été tué lors de l’attaque du palais de la nation par l’armée congolaise.
Ce dimanche 19 mai 2024, une tentative de coup d’État a été menée contre le régime en place en République Démocratique du Congo. Les assaillants, lourdement armés, ont attaqué la résidence de Vital Kamerhe, candidat Président de l’Assemblée nationale, ainsi que le Palais de la Nation, bureau du chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi.
Malgré leur réussite à pénétrer le Palais de la Nation, ils ont été repoussés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Certains assaillants ont été neutralisés et d’autres ont été appréhendés.
Notamment, parmi eux se trouvaient des individus de peau blanche. Le Général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise, a qualifié cet événement de tentative de coup d’État, laquelle a finalement été déjouée.
Au centre de cette tragédie, on retrouve le nom de Christian Malanga Masumari, également connu sous le nom de Christian Malanga. Né le 2 janvier 1983, il était une figure politico-militaire de la RDC. Originaire de la diaspora américaine, Malanga a été président d’un petit parti politique, l’United Congolese Party (UCP), enregistré à Washington, puis du Nouveau Zaïre.
Après avoir vécu dans l’Utah jusqu’en 2006, Christian Malanga est retourné en RDC pour y accomplir son service militaire. Il a fondé en 2010 une entreprise nommée Malanga Congo. En 2011, il s’est porté candidat aux élections législatives dans l’opposition, mais il a été arrêté avant le scrutin. Après cet événement, il est retourné aux États-Unis en 2012 pour créer l’UCP, puis a fondé le Nouveau Zaïre, un gouvernement en exil basé à Bruxelles.
Récemment, Christian Malanga s’était lancé dans le secteur minier en partenariat avec des investisseurs américains au Mozambique, après avoir également investi dans l’industrie aurifère en RDC. En 2013, il a été nommé premier ambassadeur de la liberté religieuse internationale.
Tristement, lors de cette tentative de coup d’État, Christian Malanga a été abattu par des tireurs d’élite de la garde républicaine. Peu après, son fils âgé d’une vingtaine d’années a été appréhendé par les services de sécurité. La mort de Malanga marque la fin d’une trajectoire complexe mêlant politique, affaires et engagement international.