Situé dans les îles du Saloum, le centre de santé secondaire de Niodior accueille des patients venant de Dionewar, djirnda et Bassoul. Mais l’absence de moyens d’évacuation complique la prise en charge des cas graves. Face à cette situation préoccupante, la coordinatrice du PUMA, Ndèye Marième Samb, plaide pour un programme spécial dédié aux îles.
Le centre de santé secondaire de Niodior, dans le département de Foundiougne, joue un rôle crucial pour les habitants des îles du Saloum, notamment ceux des communes de Dionewar, Djirnda et Bassoul. Cependant, la structure fait face à de graves difficultés, notamment en matière d’évacuation des patients en urgence.
La seule pirogue-ambulance utilisée pour transporter les malades est actuellement hors service, tout comme l’ambulance positionnée à Djiffer pour assurer la liaison terrestre. Une situation qui met en danger la vie des patients nécessitant une prise en charge rapide, notamment les femmes enceintes ayant besoin d’une césarienne.
Le médecin-chef du centre de santé de Niodior, Babacar Ndiaye, alerte sur cette crise sanitaire :
« Ce centre de santé est situé en zone insulaire. Nous sommes confrontés à de sérieux problèmes d’évacuation, ce qui met en péril la vie de nombreux patients, en particulier les femmes enceintes nécessitant une césarienne. De plus, nous ne disposons pas d’un bloc opératoire adapté. »
Lors d’une tournée dans la région, la coordinatrice du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), Ndèye Marième Samb, a écouté les doléances des acteurs de la santé et des populations locales. Sensible à leur détresse, elle estime qu’un programme spécial pour les îles est nécessaire afin d’améliorer les infrastructures sanitaires et faciliter l’accès aux soins pour les habitants