L’Extrême-Nord du Cameroun a de nouveau été le théâtre d’une violente attaque terroriste. Dans la nuit de lundi à mardi, la secte islamiste Boko Haram a pris d’assaut un avant-poste militaire situé à Woglo, près de la frontière avec le Nigeria. Cette offensive brutale a coûté la vie à au moins dix soldats camerounais et fait vingt blessés parmi les forces de défense.
Selon des sources sécuritaires locales, les assaillants ont mené une opération bien préparée, surprenant les soldats en pleine nuit. « Les terroristes sont venus du Nigeria en nombre et ont pris nos braves soldats par surprise. Ils étaient bien armés avec des armes et des technologies sophistiquées. Nos braves soldats les poursuivent », a confié un officier militaire sous couvert d’anonymat.
Les combattants de Boko Haram ont attaqué avec une puissance de feu importante, exploitant leur connaissance du terrain et profitant de la surprise pour infliger des pertes conséquentes aux forces de défense camerounaises.
Pour l’heure, les autorités locales n’ont pas encore communiqué de bilan officiel. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cette attaque meurtrière.
D’après le quotidien camerounais L’Œil du Sahel, cette offensive est l’une des plus sanglantes perpétrées contre l’armée camerounaise dans la région de l’Extrême-Nord depuis plusieurs années.
Depuis 2014, Boko Haram mène des attaques répétées contre les populations civiles et les forces de défense dans cette partie du Cameroun, entretenant un climat d’insécurité permanent. Face à cette menace persistante, les forces camerounaises poursuivent leur lutte acharnée contre le groupe terroriste.
Alors que les opérations militaires de riposte sont en cours, cette nouvelle tragédie rappelle l’urgence d’un renforcement des dispositifs sécuritaires pour protéger les zones frontalières du pays.