
A Keur Ndiaye Lô,village situé dans la Commune de Sangalkam (Dép.Rufisque), il ya grosse polémique autour de la gestion des terres. Ce qui pousse les populations à élever la voix pour alerter l’opinion publique. Elles interpellent les autorités étatiques et, au premier chef, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre pour mettre fin au brigandisme foncier (selon leur propre terme) qui étale ses quartiers au niveau de leur localité.
« Depuis la construction de l’autoroute à péage et l’installation du Pôle Urbain de Diamniadio,l’on remarque une nébulosité autour de la gestion de nos terres. Les 40% du foncier de cette nouvelle Ville
(Pôle Urbain de Diamniadio) appartiennent au village de Keur Ndiaye Lô. Le constat est que ce Pôle n’a pas de limite(s). Il urge alors de le redéfinir »,s’est expliqué Mame Cheikh Cissé, responsable politique à Keur Ndiaye Lô qui renchérit :
» Aujourd’hui, le constat est plus qu’alarmant, voire amer. Des lobbies et autres brigands fonciers nous envahissent et veulent faire main basse sur toutes nos terres. Ce que nous n’accepterons pas. Nos familles respectives qui sont là depuis 1945 géraient les terres en s’adonnaient, notamment,à l’agriculture. Sous le régime du Président Macky,des privés sont venus récupérer l’essentiel de cette assiette foncière par ce qu’ils ont aidés par des gens véreux. Ils ont enlevé les morcellements et détruits les constructions. On refuse de nous dédommager alors qu’on a des délibérations en bonne et due forme.Ce qui est injuste. Récemment, 8 jeunes et le chef de villages ont été mis aux arrêts, puis, relaxés. »
Et les populations d’interpeller: » Ousmane Sonko,alors opposant,nous avait promis de mettre fin à cette injustice. Ce qu’il n’a pas fait jusqu’ici. Au contrairement, les dégâts prennent de l’ampleur, persiste toujours. Des privés continuent de dicter leurs desiderata sans management du reste. On lui demande de gérer ce dossier de ses propres mains. Qu’il ne délègue personne, ici. Au Président Diomaye,on l’invite aussi à faire un décret pour l’arrêt des travaux sur ces sites car ce qui est en train de se passer est pire que le cas de Mbour 4(Thiès). Nous voulons être casés ».