« AUTEUR DE L’ARTICLE : Ibrahima Diop »
À l’ assemblée ou en conférence de presse, le député Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs cultive sa différence. Une voix discordante qui fait mouche malgré la faible représentation de l’ opposition à l’ Assemblée Nationale.
En conference de presse tenue ce lundi, Thierno Alassane a expédié des missile sol sol, traitant le gouvernement d’ incapables plongeant le pays dans une grande impasse. Si cela ne suffisait il accuse le gouvernement de refuser les débats préférant communiquer par des canaux autres.
Le pays retient son souffle depuis le passage du Premier Ministre à l’Assemblée Nationale. Préparez vous à un plan d’austérité synonyme de sacrifices qu’ on va encore imposer au peuple. Avant de donner rendez vous à l’ horizon 2050, il y’ a d’abord 2025 marquee par 10 mois de tâtonnements et d’atermoiements.
L’ agenda 2050 a été conçu dans la précipitation sans concertations avec les forces vives de la nation.
Face aux menaces syndicales, le gouvernement tente de désamorcer la bombe en appelant ces dernières a la concertation. Le premier ministre est dos au mur dira, le député Sall.
L’explosion du service de la dette est un désastre avec 40% a rembourser soit 325 milliards mensuels. Il ne resterait que 60% destiné aux financements de l’économie. La dette publique s’élevant a 3855 milliards Fcfa.
La cure d’ austérité préconisée doit s appliquer aux directeurs généraux qui limogent a tour de bras pour caser apres leurs militants.
Sur la question de la loi d’amnistie, le chef de file de la République des Valeurs a dit son étonnement puisque ayant initié la proposition de loi. En lieu et place , Pastef s’arroge cette proposition de loi. Une proposition qu’ il voulait totale alors que Pastef cherche à soustraire certains de leurs militants. Nous réclamons une abrogation totale dira, Thierno Alassane Sall. Il appartient à la justice de fixer les ayants droits car elle doit être rendue au nom du peuple. La justice doit déterminer le degré de responsabilités et non la fonction publique centrale.
Enfin, le député de la République des Valeurs a déploré le silence entourant la plainte des 2 magistrats qui avaient été accusés de faits de corruption. Les scandales lies a l’Onas et a l’Aser doivent également être clarifiés.