Le Jardin Ethnobotanique du Parc Forestier et Zoologique de Hann est l’une des sites historique et touristique les plus attrayants et importants de Dakar. Ce site qui précède de loin l’indépendance du Sénégal, constitue un pan du patrimoine du pays. Découverte !
Quand on entend le nom du Parc Forestier et Zoologique de Hann créé en 1903 avec une superficie de 60hectares, les esprits se tournent immédiatement vers le zoo, principal lieu d’attraction des visiteurs. Pourtant, il n’est pas le seul endroit où l’on peut faire d’importantes découvertes. Le jardin Ethnobotanique en est un qui renferme un trésor incommensurable. Ce site, érigé en 1934 occupe une superficie de 2,5 hectares soit 1,5% de la superficie du Parc. Divisé en 13 secteurs, le Jardin Ethnobotanique compte plus de 250 plants de diverses espèces composées entre autres de plantes décoratives, fruitières, légumières, industrielles, aquatiques, médicinales, les plantes protégées qui sont en voie disparition…
« Nous recevons ici des chercheurs et étudiants en médecine et pharmacie qui viennent de divers horizons » nous confie Bachirou Guèye, phytotérapeute de fonction et un des responsables les plus en vues du Jardin Ethnobotanique. « je reçois aussi la visite de patients qui viennent pour se faire soigner. J’utilise les plantes pour traiter des maladies comme les ulcères, l’hypertension artérielle, les vers intestinaux, l’épilepsie, la grippe, le paludisme, les dermatoses, la drépanocytose, le diabète, etc.… », assure Bachirou Guèye.
Hormis les patients, chercheurs et étudiants, le public venu pour passer de bons moments et profiter e la verdure et de l’air pure, s’invite souvent sur ce lieu, un peu éloigné du train-train quotidien de Dakar et de la pollution. « Des étudiants et élèves qui révisent leurs leçons, se donnent également rendez-vous souvent au Jardin Ethnobotanique » poursuit Bachirou Guèye.
Pour assurer l’entretien du jardin, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable y a affecté 2 agents, 2 autres de la Direction des Eaux et Forets et un autre du Centre d’Education Environnementale. « Nous associons à l’entretien aussi des étudiants en agronomie issus de différentes écoles de formation du Sénégal » ajoute Bachirou Guèye.