Selon l’APS, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a assuré, mardi à Dakar, que le nouveau Code du Travail ne sera pas simplement un texte législatif mais un outil qui reflétera l’ambition collective du Sénégal.
»Ce nouveau Code du Travail ne sera pas simplement un texte législatif, mais un outil qui reflètera l’ambition collective de notre pays. Il doit être le socle sur lequel repose un marché du travail équitable, inclusif et compétitif’’, a-t-il dit.
Le ministre présidait l’ouverture de la session du conseil consultatif national du travail et de la sécurité sociale consacrée à l’examen de l’avant-projet de code du travail.
Selon lui, les conclusions issues de cette rencontre seront décisives ‘’dans le processus de réforme du Code du Travail’’.
‘’Cette étape revêt une importance particulière, car il ne s’agit pas seulement d’une simple formalité consultative obligatoire, mais également d’une démarche inclusive mettant à contribution les organisations patronales, syndicales, et différents départements ministériels’’, a indiqué M. Diémé.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions considère que la réforme du Code du Travail est un projet national, au service de la justice sociale, du patriotisme, de la compétitivité économique, de la sauvegarde de l’emploi et de la formalisation.
Le Code du travail en gestation, a-t-il expliqué, constitue une pertinente réponse, à la vision Sénégal 2050, le nouveau référentiel des politiques publiques ‘’pour une nation souveraine, juste, prospère et ancrée dans les valeurs fortes’’.
C’est dans ce sens que ‘’l’avant-projet de Code du Travail ambitionne de règlementer l’essentiel des mutations et exigences auxquelles le monde travail fait face’’, a souligné Yankhoba Diémé.
A l’en croire, les travailleurs doivent s’adapter à ces nouvelles mutations du monde du travail marqué par les progrès technologiques et l’émergence de nouvelles formes de travail.
»Il s’agit du télétravail, de la dématérialisation de certains actes et outils de gestion des ressources humaines, de l’encadrement du recrutement du travailleur étranger, de la violence et du harcèlement, de la sous-traitance’’, a-t-il fait remarquer.
A cela s’ajoutent la sous-traitance, le renforcement des moyens juridiques d’intervention de l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale, la promotion de la formation professionnelle et l’alternance.