En Afrique de l’Ouest, le Sénégal est l’un des principaux marchés pour le lait et les produits dérivés avec le Nigéria, le Mali ou encore le Burkina Faso. Dans le pays, la production locale reste insuffisante et couvre moins de la moitié des besoins nationaux.
Le Sénégal a officiellement rejoint la Fédération internationale du lait (FIL) lors du Sommet mondial du lait qui s’est tenu du 15 au 18 octobre 2024 à Paris en France. Avec cette adhésion, le pays devient le premier d’Afrique de l’Ouest à intégrer l’organisation, et le 5ème en Afrique avec le Kenya, le Rwanda, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe.
Fondée en 1903 et basée à Paris, la FIL regroupe des associations nationales de producteurs laitiers, d’organisations de transformation et de fédérations de l’industrie laitière de 40 pays, représentant plus de 75 % de la production laitière mondiale.
En intégrant cette organisation mondiale, le Sénégal pourrait bénéficier d’un accompagnement et accéder à des connaissances ainsi qu’à des technologies améliorées de production pour renforcer son secteur laitier.
Selon les données officielles, près de la moitié de la consommation de lait et produits dérivés au Sénégal provient des importations en dépit d’une croissance de l’offre locale sur les dernières années.
D’après un rapport publié en juillet dernier sur le marché laitier du pays, le Département américain de l’agriculture (USDA) indique que la production locale de lait a augmenté de 15,2 % entre 2017 et 2021, passant de 243,5 millions de litres à près de 280,6 millions de litres principalement en raison de l’amélioration génétique des races locales et la conversion des exploitations extensives en exploitations semi-intensives.
Pour rappel, l’édition 2024 du sommet mondial du lait a été l’occasion pour la FIL de signer la Déclaration de Paris sur la durabilité en collaboration avec la FAO. L’ambition affichée par cette initiative est de renforcer l’engagement du secteur laitier envers une production durable.