Le gouvernement déclare avoir “immédiatement débloqué 8 milliards de francs CFA” pour financer les premières mesures d’urgence au profit des populations impactées par les inondations dans les régions de l’est et du nord du Sénégal, assurant être “pleinement mobilisé pour ajuster ses interventions en fonction des besoins émergents”.
“Face à l’urgence, le gouvernement a immédiatement débloqué 8 milliards de francs CFA pour financer les premières mesures d’urgence”, rapporte un communiqué signé du porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré.
De même, “sous la coordination du ministre de l’Intérieur”, le gouvernement “a mobilisé les ministères des Forces armées, de la Santé, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ainsi que les autorités territoriales et décentralisées”, pour assister les populations sinistrées.
Dans ce cadre, les forces armées et le Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience (CSAR) “ont acheminé 500 tonnes de vivres, des tentes, des matelas, des moustiquaires et d’autres produits de première nécessité aux sinistrés”, indique le communiqué reçu du Bureau d’information et de communication du gouvernement.
“À Bakel, en particulier, 150 tonnes de riz et 1 000 000 litres d’eau potable ont été distribués. Un hôpital militaire de niveau 1 a été déployé pour offrir des consultations médicales gratuites aux populations touchées, tandis que des patrouilles de sécurité veillent à la protection des sites de relogement”, détaille le communiqué.
Il assure que l’État “reste déterminé à aller au-delà de l’urgence et a déjà planifié la construction d’infrastructures résilientes, telles que des digues de protection et des routes adaptées pour prévenir de futures inondations”.
“La reconstruction des ponts de Laly et de Niaoulène Tano, ainsi que d’autres infrastructures endommagées, est également en cours”, signale la même source, en rappelant que le président Bassirou Diomaye Faye a dans le même temps “appelé les populations à la résilience et à la solidarité en ces temps difficiles”.
Le gouvernement, en ce qui le concerne, se veut “pleinement mobilisé pour ajuster ses interventions en fonction des besoins émergents”, sachant qu’à la date du 18 octobre 2024, les crues du fleuve Sénégal “ont causé l’inondation de plus de 44 sites dans la région de Matam et de 51 villages dans la région de Saint-Louis”.
“Les départements de Tambacounda et de Bakel ont également été gravement impactés. Au total, 774 ménages (soit environ 55 600 personnes) sont directement touchés, et 1 002 hectares de champs ont été inondés, affectant principalement les cultures de piment (49,19 %), de riz (21,59 %) et de maïs (10,56 %)”, renseigne le communiqué.