La communauté internationale a célébré, le 14 novembre, la journée mondiale du diabète. Considéré auparavant comme une maladie des riches, le diabète touche de plus en en plus de couches vulnérables qui n’ont pas souvent les moyens pour le diagnostic et l’achat des médicaments. Cette tendance inquiète le secrétaire général des Nations Unies. « Malgré les nombreux efforts déployés pour prévenir et traiter le diabète, le nombre de personnes qui en souffrent va croissant. En plus, c’est dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, moins bien équipés en moyens de diagnostic, de médicaments et de connaissances pour administrer des traitements vitaux, que les cas augmentent le plus rapidement », a déclaré Antonio Guterres, dans une note parvenue à la rédaction.
En outre, le Secrétaire général de l’Onu a relevé le fait que la pandémie à coronavirus (Covid-19) n’a fait qu’aggraver l’état de santé de nombreux diabétiques qui ont du mal à accéder aux soins et traitements réguliers. Rappelons que l’Oms envisage de lancer, en 2021, un pacte mondial contre le diabète, une initiative qui vise la structuration et l’harmonisation des actions et interventions pour alléger le fardeau aux malades.