« AUTEUR DE L’ARTICLE : Moctar SISSOKO »
L’organisation de Naturel justice, a organisé, ce mercredi 02 octobre, à Dakar, un atelier de partage sur la transition énergétique au Sénégal, pour garantir une meilleure prise en compte des priorités communautaires dans le débat public et décisions sur la question.
L’atelier de’’ partage sur la transition énergétique au Sénégal’’, s’est déroulé en présence de la directrice du Bureau d’Afrique de l’Ouest et Francophone de Naturel Justice, Mme Sokhna Dié Ka Dia et du directeur de la fondation Henrich Böll de Dakar, Fabian Heppe ainsi que des universitaires et des étudiants dans le domaine de l’énergie, étaient tous présents lors de cet atelier de partage, qui « vise à mettre en débat de justice dans le cadre de la transition énergétique et ce, à travers le partage des travaux de recherche entrepris sur la thématique par la Fondation HBS et naturel justice », a-t-elle fait savoir, la directrice, Mme Sokhna Dié Ka Dia.
« Il est crucial de rappeler que la crise climatique aggrave les défis sécuritaires, alimentaires et migratoires auxquels le Sénégal fait face. C’est pour cela que la transition énergétique est une solution incontournable pour notre avenir. Elle permettra au Sénégal de devenir moins dépendant des énergies fossiles et de développer un système énergétique souverain, durable, et au service de sa population », a-t-il plaidé, le directeur de la fondation Henrich Böll de Dakar, Fabian Heppe, qui a pris part à cet L’atelier de’’ partage sur la transition énergétique au Sénégal’’, ce mercredi, à Dakar.
Il estime que « la transition énergétique vers les énergies renouvelables offre des avantages majeurs, notamment l’amélioration de l’accès à l’énergie et le renforcement de la sécurité énergétique, la création d’emplois verts, la réduction de la pollution, ainsi que le développement d’une production énergétique décentralisée au niveau local »
Poursuivant, « le Sénégal a signé un accord de JETP, établissant un partenariat pour une transition énergétique juste et équitable, avec l’engagement d’augmenter la part des énergies renouvelables à 40 % d’ici 2030. Cette opportunité majeure doit permettre de sélectionner des projets pertinents qui améliorent concrètement les conditions de vie de la population. Le Sénégal doit veiller à ce que les 2,5 milliards d’euros mis à disposition soient utilisés de manière optimale, notamment pour créer des emplois, élargir l’accès à l’électricité dans les zones rurales et offrir des programmes de formation pour les jeunes », a-t-il rappelé.
Fabian.« Nous avons récemment réalisé une étude qui vise à fournir aux décideurs politiques, aux parlementaires et à la société civile une compréhension approfondie des enjeux énergétiques actuels au Sénégal, ainsi que des prérequis nécessaires à une transition réussie », a-t-il argué, le directeur de la Fondation.