Ça pique, mais c’est bon pour la santé. Une étude de l’American Heart Association a mis en avant les bienfaits du piment dans son alimentation, permettant de réduire les risques de cancer et de maladie cardiovasculaire.
Pouvant faire sourire, cette enquête reste très sérieuse et s’est appuyée sur une importante masse de documents. Les chercheurs ont en effet analysé 4.279 études différentes, issues de cinq bases de données mondiales, dans le but de comparer les indicateurs de santé des différentes personnes, en fonction de leur consommation de piment.
Si des précédentes recherches avaient montré l’effet antioxydant, anti-inflammatoire, régulateur de la glycémie du piment, grâce à sa capsaïcine (ce qui lui donne son «piquant»), cette nouvelle étude pointe «un risque significativement réduit de mourir d’une maladie cardiovasculaire ou d’un cancer» en en consommant régulièrement, rapporte The Independent.
DES RÉSULTATS À APPROFONDIR
«Les raisons et les mécanismes exacts qui pourraient expliquer nos conclusions sont cependant inconnus à l’heure actuelle», tempère le cardiologue Bo Xu, docteur à la Cleveland clinic, dans l’Ohio. Les données très éparses rendent en effet complexes les conclusions définitives à tirer concernant la dose, la régularité et le type de piment qu’il faudrait manger pour en tirer des bénéfices pour la santé.
Les analyses des données doivent donc se poursuivre pour affirmer sans conteste que le piment «prolonge la vie et réduit les décès», explique le cardiologue. Les chercheurs ambitionnent de publier une étude complète sur le sujet.