Dans une déclaration dont nous avons copie, le mouvement national des enseignants républicains (MNER) est préoccupé par la situation actuelle du pays . Les enseignants proches de Macky Sall exigent la libération immédiate de Hamath Suzanne Kamara et demandent au peuple de barrer la route au parti PASTEF.
« Le camarade Hamath Suzanne kamara qui n’avait commis que le crime d’ informer les Sénégalais sur la véritable personnalité de nos nouvelles autorités , a été injustement arrêté pour le flagrant délit d’offense au Chef de l’État et placé ensuite sous mandat de dépôt pour instruction. Et la machine judiciaire dans sa totalité a été mise en branle pour user et abuser de nos lois dans une illégalité flagrante pour maintenir l’otage politique Hamath Suzanne kamara dans les liens de la détention. Ce qui est injuste et les enseignants républicains après avoir dénoncé ce kidnapping , exigent la libération sans délai de Hamath Suzanne kamara qui , dans ce contexte de course à la députation mérite amplement son investiture sur les listes » peut on lire dans le communiqué.
Sur leur détermination à voir leur camarade emprisonné à humer l’air de la liberté, les enseignants républicains avertissent « Quitte à user de formules redondantes pour faire entendre raison à ce régime qui , par de telles pratiques jette les bases d’une dictature doux au Sénégal, en atteste ces convocations et ces longues auditions avant de chercher le délit à coller à celui qui a été arrêté . Nous exigeons le cas échéant, le respect strict des droits et des libertés de ces citoyens dont le seul crime est de ne pas appartenir au parti Pastef ».
Les éducateurs soutiennent que ce qui se passe actuellement « est un recul démocratique sans précédent dans un pays où beaucoup de sacrifices ont été consentis , pour que le régime du parti unique puisse céder la place au multipartisme. Libérez l’otage politique Hamath Suzanne kamara car sa place n’est pas en prison mais à l’hémicycle pour continuer à défendre des causes justes et nobles ».
Abordant la question des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, les professionnels de l’éducation se félicitent des alliances qui se forment pour des sièges à l’hémicycle « le MNER félicité l’alliance pour la république (APR) et toute l’opposition qui devant l’importance des enjeux du moment se sont inscrites à l’ère des grands ensembles pour une représentation en masse dans la prochaine législature . À cet effet , les enseignants républicains les appelle à se mobiliser pour couper court aux velléités de fraude du parti Pastef mais surtout à exiger la libération sans délai de l’otage politique Hamath Suzanne kamara ». Pour eux leur frère actuellement en détention est « le vrai député du peuple ».
Toujours dans le volet politique, les enseignants républicains « dénoncent la violence avec laquelle, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a usé de sa prérogative constitutionnelle pour dissoudre l’Assemblée Nationale sur fond de reniement ».
Selon ces pédagogues « L’objectif étant de satisfaire une commande politique de son premier ministre Ousmane Sonko qui d’ailleurs en avait déjà averti l’opinion. Ce » wax waxéte » qui a dévalorisé l’image et la sacralité de l’institution présidentielle , est à bannir de l’espace politique Sénégalais , d’après les enseignants de l’ APR » .
Dans la foulée, ils estiment que « Cette dissolution qui a eu pour conséquence l’organisation d’ élections législatives anticipées nous renseigne sur le fait que ce nouveau régime n’ est préoccupé que par des questions politiques .
Il affiche une indifférence totale dans la prise en charge des urgences et des préoccupations des populations car pour la petite histoire le discours de dissolution de l’Assemblée Nationale est intervenu au lendemain de la découverte macabre d’une embarcation de fortune en partance pour l’Europe et qui malheureusement, a échoué aux larges des côtes de Mbour ».
Les maîtres face au phénomène de l’immigration massive interpellent le gouvernement « nous exigeons enfin des nouvelles autorités des solutions concrètes pour couper court à ce phénomène qui est en train de décimer ce que la nation a de plus chère ; sa jeunesse. Cette importante frange, dont la perte d’espoir semble avoir augmentée avec l’arrivée de ces nouveaux gouvernants qui leur avaient promis le plein emploi . Mais en lieu et place d’une hypothétique insertion, le nouveau régime s’illustre par des limogeages , la fermeture de certaines entreprises , l’arrêt des travaux publics et de manière abusive car disent – ils seuls les porteurs du fameux » projet fantôme » méritent d’avoir du travail, dans ce nouveau Sénégal. Celui des 54 % . En réponse une nouvelle fois à cette hérésie politique, les jeunes ont repris le chemin de l’Atlantique cela malgré toutes les mesures de sécurité ».
Les enseignants républicains sont soucieux « Les gouvernants , toujours aphones et indifférents se préoccupent beaucoup plus de politique. Seule leur victoire qu’ils veulent organiser, à travers, une vaste entreprise de fraude les préoccupe » .
Pour terminer, les éducateurs lancent un appel aux citoyens « Nous espérons que le peuple saura le moment venu apprécier cette attitude pas humaine des nouveaux gouvernants et les sanctionner au besoin ».