On suit les événements de près. Chaque semaine qui passe en rajoute à la demythification de la Russie messianique.
Moins d’une semaine après le carnage infligé aux mercenaires de Wagner à Tinzawaten au nord du Mali par les combattants Touaregs de la CSP-DPA, un autre revers vient s’accrocher malencontreusement à la réputation d’insubmersible que tente péniblement de renvoyer Vladimir Poutine à ses adorateurs sur le continent Africain.
En seulement 48 heures du Mardi 06 au Jeudi 08 Août, un détachement de soldats venus d’Ukraine s’est enfoncé d’au moins une quinzaine de kilomètres à l’intérieur de la région frontalière de Koursk en Russie, occupant une superficie globale de 54 Kms2. Jusque dans l’après-midi de ce Vendredi 09 Août où nous mettons sous presse, les combats se poursuivent avec en ligne de mire, la capitale régionale, Koursk.
Des renforts Russes acheminés vers Koursk dans la nuit de Jeudi à Vendredi ont été décimés dans un bombardement probablement mené à l’aide de Himars.
Surpris par la fulgurance de l’offensive Ukrainienne, l’appareil d’état Russe peine à trouver des stratégies susceptibles de mettre en déroute l’ennemi. Signe de la fébrilité qui s’est emparé du Kremlin, Vladimir Poutine a ordonné l’évacuation de 28 localités proches de la zone des combats.
En difficulté à l’intérieur de ses propres frontières, la Russie aurait, indiquent certaines sources, fait appel à ses chiens de guerre wagnériens en souffrance dans le Sahel. Il faut souligner que cette nouvelle incursion en territoire Russe est loin d’être une exception. Plusieurs fois depuis Mai 2023, des opérations furtives sont menées sur le territoire Russe.
Sauf que cette fois, l’envahisseur Moscovite a été pris de court puisqu’a lieu d’attaquer le front de Belgorod à l’opposé de Kharkiv, les forces anti-Poutine basés en Ukraine, ciblent Koursk du côté Ukrainien de Soumy.
En attendant l’issue de cette percée Ukrainienne inédite, c’est la fiabilité de la puissance militaire Russe, deuxième armée au monde qui est sérieusement remise en cause.