Depuis quelques semaines, le Sénégal est devenu un pays producteur de brut avec la mise en service du champ pétrolier Sangomar dont la production pourrait être raffinée localement dans le cadre des activités de la Société africaine de raffinage (SAR).
D’après une information relayée par la presse locale sénégalaise, jeudi 25 juillet, les responsables de Woodside, l’opérateur du champ pétrolier Sangomar, ont rencontré ceux de la Société africaine de raffinage (SAR), chargée d’importer et de raffiner le pétrole brut dans le pays.
Au cœur de cette rencontre, la définition de lignes de collaboration en prélude à la livraison prochaine du pétrole brut issu de Sangomar, à la raffinerie de Mbao, une unité dont l’exploitation est assurée par la SAR.
« En prélude de la livraison prochaine du brut Sangomar à la raffinerie de Mbao, Woodside Sénégal a tenu à rencontrer les autorités de la SAR afin de s’aligner sur les conditions d’un partenariat gagnant-gagnant », indique un communiqué cité par la presse locale.
Ce partenariat stratégique entre la SAR et Woodside marque une étape cruciale dans le développement de l’industrie pétrogazière du Sénégal sur laquelle table l’État pour renforcer l’autosuffisance énergétique et réduire sa dépendance aux importations de produits pétroliers.
Alors que le Sénégal a vu ses importations de diesel en provenance de Russie augmenter de l’ordre de 192 % entre 2022 et 2023, en passant de 370 000 tonnes à 1,08 million de tonnes, la SAR a de son côté augmenté sa capacité de raffinage annuelle de 1,2 à 1,5 million de tonnes.