Une opération de restauration de la mangrove, en vue d’une régénération des espèces halieutiques, a été conduite lundi à Thiobon par la coopérative “Club changement climatique” de Ziguinchor, dont l’ambition est de restaurer plus de vingt-huit hectares dans la région.
Selon l’inspecteur régional de la jeunesse de Ziguinchor, Babacar Sall, cette activité s’inscrit dans une dynamique de restauration de la mangrove affectée par les changements climatiques.
“La mangrove a joué un rôle déterminant dans la région de Ziguinchor dans la préservation et la protection de l’environnement”, a-t-il rappelé, en saluant sur l’ambition de la coopérative “Club changement climatique” de restaurer plus de vingt-huit hectares dans la région de Ziguinchor.
Les membres de ce club comptent par ce biais aider à préserver les écosystèmes pour contribuer à la régénération des espèces halieutiques.
Babacar Sall a magnifié la participation de 100 jeunes venus de la localité de Sangyang, en Gambie voisine.
Cela prouve selon lui l’engagement des jeunes à accompagner les actions visant la préservation et la protection de l’environnement.
“Ce camp constitue un moment de communion avec la communauté et avec la population du Buluf, en vue de restaurer la mangrove”, a expliqué le président de la coopérative, Sadou Ba.
Il a fait observer que le Buluf, espace géographique correspondant à l’arrondissement de Tendouck, dans le département de Bignona, se trouve gravement impacté par la disparition progressive de la mangrove.
“Ce qui est important pour nous, c’est essayer de redonner vie à ces espaces abandonnés dans l’espoir de voir les années à venir le retour des poissons dans la zone”, a dit M. Ba.
Le maire de la commune de Kartiack, Ibrahima Coly, a lui souligné l’impact de la restauration de la mangrove sur la santé humaine.
“Si aujourd’hui nous avons des acteurs pour accompagner les populations dans la restauration de la mangrove, moi, en tant qu’autorité locale, je dois applaudir des deux mains”, a dit M. Coly.