Les problèmes d’accès à l’eau potable des populations de la vallée du fleuve Sénégal et du lac de Guiers deviendront bientôt “un vieux souvenir”, a affirmé le gouverneur de la région de Saint-Louis (nord), Alioune Badara Sambe, assurant que “les préoccupations des populations” ont été remontées aux plus hautes autorités étatiques.
“Nous avons remonté aux plus hautes autorités les préoccupations des populations qui seront prises en charge”, a révélé M. Sambe.
Il procédait ce vendredi à la mise en service du Projet d’adduction d’eau potable de Bande Peulh, un village de la commune de Diama, dans le département de Dagana.
La cérémonie a eu lieu en présence du directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Amath Ndiaye.
Après avoir dit que les plus hautes autorités sont informées des préoccupations des populations, le chef de l’exécutif régional s’est voulu rassurant. “D’ici quelques temps, les problèmes d’accès à l’eau potable des populations de la vallée et du lac de Guiers ne seront qu’un vieux souvenir”, a-t-il déclaré.
Il a rappelé q’’il avait été saisi ces derniers mois par des populations de ce village qui se plaignaient des problèmes d’accès à l’eau potable. Il explique avoir remonté l’information au ministre de l’Hydraulique, qui a alors demandé au directeur général de l’OFOR de prendre en charge cette préoccupation.
“Ainsi, en moins de cinq mois, cette doléance vieille de 52 ans a été réglée”, s’est-il félicité. Il indique qu’en plus des cinq bornes-fontaines existantes, la délégation est venue avec 65 branchements sociaux sur instruction du ministre de l’Hydraulique.
“Plus que les bornes fontaines, le plus important était que les populations aient cette eau dans leur maison”, a expliqué M. Sambe.
Ces bornes-fontaines vont impacter 2.600 personnes habitant Bande Peulh et ses environs, a précisé le DG de l’OFOR, Amath Ndiaye.
Ils vont impacter la santé des populations qui s’approvisionnaient en eau dans les marigots, ainsi que l’éducation des jeunes filles et l’économie locale par l’amélioration des revenus, a-t-il dit.
Au nom des populations, Abdou Sow, un habitant du village, a manifesté toute sa joie. “Ce projet vient concrétiser un rêve qui existe depuis que ce village a été créé en 1971”, a-t-il loué.