« AUTEUR :Moctar Sissoko »
L’Institut fondamental d’Afrique noire(IFAN), a procédé à la cérémonie de clôture du projet « la masculinité positive et transformatrice : leaders locaux et changement de comportements », c’était lors d’un atelier « de partage des recherches et du plan de plaidoyer et de mobilisation des fonds pour la mise à l’échelle de l’approche égalité hommes femmes et de la masculinité positive », ce mardi 28 mai, à Dakar.
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du chercheur à l’IFAN, par ailleurs coordinateur du projet « la masculinité positive et transformatrice : leaders locaux et changement de comportements », Saliou Ngom, de la représentante adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement(PNUD) au Sénégal, des chercheurs de l’UCAD et ceux de l’IFAN, de l’équipe des experts ainsi que les trois lauréats du projet, pour renforcer la publication de travaux scientifiques, l’IFAN (Laboratoire genre et recherches scientifiques), à travers le projet « la masculinité positive et transformatrice : leaders locaux, changement de comportements », financé par le PNUD.
Il constitue un groupe de recherches sur les rapports sociaux des sexes et/ou sur la masculinité positive au Sénégal. En effet, les enjeux égalitaires sont devenus une préoccupation principale à la fois pour renforcer la démocratie et pour atteindre les objectifs du développement durable. La recherche est un pilier fondamental de connaissance pour éclairer les politiques dans l’atteinte de ces objectifs. Face à ces enjeux, le projet « la masculinité positive et transformatrice : leaders locaux et changement de comportements », entend soutenir une collaboration entre l’Université et les acteurs pour renforcer les dynamiques égalitaires et encourager la mise en place de recherches collaboratives.
L’IFAN a clôturé son projet « la masculinité positive et transformatrice : leaders locaux et changement de comportements », ciblait cinq localités à travers du pays. Les recherches portaient sur les thématiques, à savoir les violences faites aux femmes ; les femmes et enjeux ; le code de la famille et discrimination entre les sexes ; le sport et transformation des rapports sociaux de sexes, ainsi de suite.Ainsi, le projet a financé trois travaux de recherches à travers les axes prioritaires identifiés : socio-économique, politico-juridique et environnemental.
En l’occurrence, il s’agit les travaux de Ndeye Coumba Madeleine Ndiaye(professeure agrégée, à l’UCAD), a entrepris une étude approfondie des inégalités entre époux dans le code de la famille du Sénégal ; la deuxième lauréate est de Fatma Sylla, doctorante à l’université Assane Seck(Ziguinchor), a analysé l’aggravation des inégalités de genre au Sénégal, avec le changement climatique à Bargny ; le troisième et dernier lauréat, la recherche d’Ibrahima Niang de l’université Gaston Berger(Saint Louis), révèle la part prépondérante des femmes dans le développement agricole de la commune de Mont Rolland.
Objectifs du projet sont entre autres de :Partager les travaux de recherches appuyés par le PNUD dans le cadre du groupe de recherche mis en place ; réfléchir à la durabilité et à la poursuite des activités de recherche et plaidoyer pour favoriser l’égalité de genre et la masculinité positive et de réfléchir à un plan de mise à l’échelle et de mobilisation de fonds pour la recherche et le plaidoyer autour de l’égalité hommes femmes et inclusion sociale.D’après le représentant de l’IFAN lors de la cérémonie de clôture du projet, « durant ces deux mois, nous avons pu constituer une équipe de chercheurs dévoués et passionnés. Nous avons pu collecter des données essentielles qui aideront à mieux comprendre les dynamiques de genre., Poursuivant, il a promis, un dossier scientifique d’une très grande qualité est en d’édition et sera bientôt disponible pour le grand public », ce mardi 28 mai, au Centre international de recherche et de Formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire(CIGASS), à l’UCAD.
Il a ajouté, les inégalités de genre demeurent un défi majeur dans notre société et affectent non seulement les femmes, mais l’ensemble de la communauté.En tant qu’institution de recherche, l’IFAN s’est engagé à explorer ces questions de manière approfondie, avec l’espoir de trouver des alternatives durables et équitables.