Le Syndicat national des travailleurs des pêches et de l’aquaculture(SYTRAPAS), a organisé une journée de réflexion sur le secteur de la pêche, s’est ténue ce samedi 25 mai, à Dakar. La cérémonie s’est déroulée en présence de la marraine de cette journée, par ailleurs ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, Mme Fatou Diouf, du secrétaire général du SYTRAPAS ainsi que les militants et cadres, sont venus nombreux de partout à travers du pays, pour répondre l’appel, qui a été lancé par leur syndicat dont le thème était « la réglementation axée sur la certification ».
A l’entame de son propos, la ministre Diouf « Les produits halieutiques du Sénégal doivent être de qualité pour répondre aux normes internationales de certification », a-t-elle déclaré lors de la journée de réflexion sur le secteur de la pêche, qui a été organisée par le syndicat de ce secteur, ce samedi 25 mai, à Dakar.
Poursuivant sa communication, ‘nous devons montrer que les produits issus de la pêche que nous délivrons sont de qualité et respectent la réglementation nationale et internationale’’, a-t-elle fait savoir, Dr Fatou Diouf. Il y a deux types des pêches, aux caractéristiques différentes (pêche artisanale et pêche industrielle). Ce secteur stratégique qui joue des fonctions économiques, sociales culturelles et environnementales à travers à la contribution aux indicateurs macroéconomiques et sociaux: 3,2% PIB, 16% la balance commerciale (262,14milliards), des centaines de milliers d’emplois, la sécurité alimentaire (70% protéines animales et 29kg/habitant/an) d’où l’importance du contrôle des produits halieutiques et de la certification sanitaire de conformité.
En outre, elle a assuré, à l’attention des agents qui s’activent dans le processus de certification de montrer que ‘’ le Sénégal travaille de manière sérieuse et objective en respectant la réglementation’’, a-t-elle assuré, la ministre Diouf.Dans son intervention, elle a mentionné l’importance de la certification, parce qu’elle permet, a-t-elle dit ‘’d’assurer la traçabilité du produit, mais également de le certifier depuis son origine jusqu’à sa destination finale’’.
’’Je pense qu’on a besoin de se mettre aux normes, pour qu’ici ou ailleurs on n’ait même pas besoin d’inspecter nos produits ; qu’on sache que le Sénégal est tellement sérieux dans la réglementation, tellement rigoureux qu’on peut lui faire confiance’’, a-t-elle insisté.
La ministre a par ailleurs assuré les syndicalistes de la disponibilité du gouvernement, rappelant qu’il s’est inscrit dans une ‘’optique de dialogue, de concertation, de collaboration au quotidien, pour régler les problèmes en amont’’.‘’Le gouvernement s’inscrit dans une optique de dialogue, de concertation, de collaboration au quotidien’’, a-t-elle dit, ajoutant qu’‘’il ne va pas attendre qu’il y ait des problèmes pour agir’’.
Se disant ‘’ouverte et disponible’’, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a appelé les travailleurs du sous-secteur de la pêche à une collaboration.‘’Dans la collaboration, nous allons parvenir à rehausser le secteur’’, a-t-elle fait savoir.
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES: DROIT DE PECHE Loi 2015-18 du 13 juillet 2015Art 34L’exercice de la pêche dans les eaux sous juridiction sénégalaise est soumis à une autorisation du Ministère chargée de la pêche maritime délivrée sous forme de licence, permis, autorisation conformément aux dispositions du présent chapitre.Art 57– Du permis de pêche artisanale Commerciale Art 64- Des redevances des Autorisations Article 68- Obligation d’Immatriculation sur les grandes questions qui interpellent l’Etat en matière d’aménagement, de développement des pêches et de cultures marines. Moctar Sissoko