La mairie de Ndiaganiao a financé un projet horticole d’un coût de 110 millions de FCFA, visant à encourager les producteurs à mettre en commun leurs champs, pour faire du maraîchage, a indiqué son maire, Téning Sène.
Selon le maire de Ndiaganiao, des producteurs de sa commune ont accepté de mettre en commun leurs champs, dans le cadre d’un projet horticole financé par sa municipalité, avec l’appui de l’Etat.
”Aujourd’hui, on est sur un total de sept périmètres qui ont déjà des sources d’eau et des aménagements prêts à être valorisés”, a-t-elle dit à l’APS.
Selon elle, sa municipalité ambitionne, à travers l’appui à l’exploitation de ces jardins, de “valoriser la terre et de créer davantage d’emplois”.
Mme Sène visitait, samedi, le forage de Ndioudiouf Mbafaye, implanté dans l’un de ces périmètres maraîchers, réalisés avec l’encadrement technique de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA).
”Le fondement du projet, c’est de créer non seulement de l’emploi dans la commune, valoriser notre ressource la plus chère qui est la terre mais aussi de [rendre disponibles] les légumes dans la zone”, a-t-elle ajouté.
Grâce à un investissement de 110 millions de FCFA sur ces champs d’une superficie totale d’environ 13 hectares, des femmes et des jeunes cultivent de la tomate, de l’oignon, tout en projetant d’y ajouter d’autres légumes, tels que le gombo, le piment, entre autres.
Selon l’édile de Ndiaganiao, l’idée du projet de “développer plus de périmètres [maraîchers] dans les villages”, a été bien accueillie dans la zone. “Il y a des villages qui en demandent déjà et (…) qui sont prêts à mettre des champs [en commun] pour disposer de périmètres maraîchers”, a rapporté Tening Sène.
Le chef du village de Mbafaye, Malick Wone Tine, a salué l’accompagnement du maire pour la réalisation de ce projet. ”Tout le monde s’intéresse maintenant aux périmètres maraîchers grâce à l’appui du maire, parce qu’au début, ça n’a pas été facile et certains avaient déserté les périmètres”, a-t-il témoigné.
Tine espère que ce projet aidera à “réduire l’exode rural et à mettre fin à l’émigration irrégulière”, dans cette commune du département de Mbour, l’horticulture étant pourvoyeuse d’emplois.