Comme la candidate Mme Rose Wardini, Bassirou Diomaye Faye doit être aussi entendu pour affaire liée à sa déclaration d’honneur et la signature. Le détenu ne signe pas et la déclaration d’honneur n’est assujettie à aucune procuration.
Toute correspondance émanant de Bassirou Diomaye Faye devrait au préalable avoir une approbation (datée et signée) du Juge d’instruction en charge de son dossier, et ça les membres du Conseil constitutionnel, qui sont de hauts magistrats le savent absolument !
Une violation manifeste du décret portant sur l’exécution des peines et l’aménagement de l’administration pénitentiaire.
Au vu de l’article L125 du code électoral, le Conseil constitutionnel avant de valider la candidature de Bassirou Diomaye Faye, avait la possibilité matérielle de saisir le juge d’instruction qui lui a décerné le mandat de dépôt pour vérifier est-ce qu’il a signé personnellement ses 2 attestations sur l’honneur comme il (Conseil constitutionnel) l’a demandé à la Cour suprême sur le cas Ousmane Sonko.
Je persiste et je signe que la constitutionnalité apparente de la candidature de Karim Maïssa Wade ne souffre d’une contestation constitutionnelle. Le Conseil constitutionnel a perdu toute sa crédibilité pour avoir conduit ce processus avec tellement de légèretés.
Il faut impérativement faire la lumière sur les soupçons de doubles nationalités des candidats retenus de même que celles de corruption qui pèsent sur certains magistrats juges constitutionnels.
Peut-on aller en élection si le juge électoral est accusé de corruption ?
Je ne le pense pas !
Tant que l’accusation d’une présumée corruption sur certains membres du Conseil constitutionnel n’est pas élucidée par la justice, cette juridiction constitutionnelle ne peut pas être arbitre de l’élection présidentielle, qui sera probablement fixée pour la date du 02 juin 2024.
Matar GUEYE, militant de l’Alliance Pour la République Yaakaar