Le président Macky Sall a déclaré jeudi soir avoir accueilli beaucoup de peine les réactions de condamnation à l’internationale qui ont suivi l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.
‘’Je l’accueille avec beaucoup de peine. (…) des partenaires qui sont avec le Sénégal, qui travaillent avec nous sur les mêmes principes, lorsqu’il se passe quelque chose dans notre pays, doivent d’abord venir à la source, voir ce qu’il se passe exactement, au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon préélémentaire, de façon très violente parfois, le président de la République, le Sénégal’’, a-t-il dit lors d’une interview avec quatre médias dont la télévision nationale.
‘’Cela m’a fait de la peine’’, a ajouté Macky Sall, soulignant que ‘’tous les pays peuvent avoir des difficultés conjoncturelles’’.
Selon lui, ‘’le Sénégal n’a violé aucune loi’’.
Il estime que ‘’personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret convoquant le collège électoral n’était pas dans son droit’’.
‘’Le Sénégal est un véritable Etat de droit’’, a soutenu Macky Sall, évoquant la procédure législative et l’annulation par le Conseil constitutionnel de la loi reportant l’élection présidentielle et du décret abrogeant la convocation du corps électoral.
Il a dénoncé une ‘’levée de bouclier’’, une ‘’campagne de presse aux antipodes’’ de sa ‘’pratique de démocrate’’’ depuis qu’il est à la tête du pays
‘’Je suis venu en gagnant des élections, je viens de l’opposition, c’est moi qui ai proposé la réforme qui a fixé définitivement la limitation et la durée du mandat du président de la République’’, a-t-il rappelé.
Macky Sall a dit avoir refusé ‘’d’être tenté par un troisième mandat’’.
‘’Je ne mérite pas cette campagne internationale nauséabonde. Je n’ai violé aucune règle. Je suis un homme libre. Je la dénonce’’, a-t-il dit