Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, a souligné, jeudi, à Dakar, la nécessité d’une meilleure compréhension des inégalités en œuvre dans le système économique, en vue d’arriver à un développement durable et inclusif.
Dans ce cadre, le département dirigé par M. Ka a organisé, le même jour, un atelier de sensibilisation sur “le concept genre et économie”, de concert avec l’Agence belge de développement Enabel, avec l’ambition de contribuer à réduire les inégalités de sexe et à la lutte contre les discriminations à l’endroit des femmes et des filles.
“L’objectif général de l’atelier est de renforcer les capacités des points focaux genre du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération sur les concepts fondamentaux qui interviennent dans l’analyse de la prise en compte du genre”, a expliqué le ministre de l’Economie.
“L’analyse du couple de concepts genre et économie nous amène à nous interroger sur l’impact des inégalités de genre sur une économie inclusive”, a-t-il indiqué, avant d’ajouter que “comprendre et traiter ces inégalités dans notre système économique est indispensable pour promouvoir un développement durable et inclusif”.
Dans cette perspective, la sensibilisation du top management du ministère de l’Economie aux problématiques de genre “revêt alors une importance cruciale”, en ce qu’elle “permet d’intégrer la perspective de genre dans nos politiques et pratiques”, selon Doudou Ka.
Selon lui, la sensibilisation des hauts responsables à l’importance de l’égalité de genre “favorise la création d’un environnement de travail inclusif”, ce qui, dans le même temps, conduit à “élaborer des politiques équitables qui répondent aux besoins de tous les membres de la société”.
Pour la représentante résidente de l’Agence de développement du gouvernement fédéral belge, Enabel, cet atelier est réservé au top management en raison du “rôle majeur” joué par cette catégorie “dans l’effort d’institutionnalisation du genre et l’application pratique des techniques d’intégration du genre à l’échelle des politiques publiques et des processus de planification”.
“Cette chaîne allant de la planification au suivi-évaluation constitue les champs d’action pour la mise en perspective de l’égalité entre les hommes et les femmes”, a déclaré Régine Debrabandère.
Selon Régine Debrabandère, cela permet “la prise en compte des inégalités existantes et l’identification de mesures correctives appropriées à l’image des programmes d’autonomisation des femmes et des jeunes […]”.