Depuis l’annonce du retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), (Niger, Mali, Burkina Faso) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Côte d’Ivoire ne s’est pas prononcée.
Le pays d’Alassane Ouattara a décidé de se murer dans le silence.
Mais ce mercredi 14 février 2024, le gouvernement ivoirien a décidé de briser le silence sur cette décision controversée.
C’est à la faveur du compte-rendu du Conseil des ministres de ce mercredi 14 février 2024 que le gouvernement ivoirien à travers son porte-parole, Amadou Coulibaly, s’est prononcé sur la question.
Le pays a clairement fait savoir qu’en tant qu’entité individuelle, il ne souhaitait pas commenter la décision de ces trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel de quitter l’organisation sous-régionale.
Toutefois, il a notifié que la position de la Côte d’Ivoire, basée sur le multilatéralisme, reste alignée sur celle des organisations sous-régionales et continentales en ce qui concerne les questions internationales.
« En tant que pays, nous n’avons donc aucun commentaire à formuler de manière individuelle. Nous nous conformerons aux décisions de la CEDEAO (…)
Notre engagement sera cohérent au sein de la CEDEAO, et nous soutiendrons les mesures adoptées par cette dernière », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Il a également rappelé que les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la CEDEAO se sont déjà réunis à cet effet.
Ainsi, la décision de la CEDEAO face au retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’instance sous-régionale sera celle de la Côte d’Ivoire.
Rappelons que ces pays sahéliens ont d’un commun accord décidé le dimanche 28 janvier 2024, de se retirer de la CEDEAO sans délai.