« AUTEUR : Ibrahima NGOM Damel journaliste-Communicant »
Les incartades d’un journaliste sportif qui se trompe de combat et de cible.
Le journalisme convenons-en est un noble et prestigieux métier. Il faut tout de même qu’on admette que son image est de plus écornée. Non pas parceque que, comme certains le soutiennent, l’avènement et l’évolution des réseaux sociaux ont balisé la voie à des intrus parasitaires qui sont entrés dans le métier par effraction mais parceque certains en font un usage taillé à la mesure de leurs ambitions et intérêts personnels. La preuve par les sorties impertinentes et intempestives de Bacary Cissé.
Voilà un journaliste alors pas du sportif qui ne rate jamais l’occasion de clouer au pilori le ministre Lat Diop. Pour un rien le parvenu qui nourrit un complexe de supériorité par rapport à ses confrères de la presse sportive par le simple fait de fréquenter Sadio Mané se croit investi de la mission de s’attaquer à Lat Diop comme un péché originel et avec un acharnement digne d’un fou furieux.
Bien avant le début de la coupe d’Afrique des Nations, au cours de la compétition et après, Bacary Cissé a cru devoir trouver un prétexte pour tenter de vouer aux gémonies le ministre. On ne lui dénie nullement le rôle sacro-saint d’informer et d’alerter comme le font les journalistes dignes de ce nom. Pourvu que cette posture soit dénuée de préjugés et de jugements de valeur sur fonds de règlement de comptes personnels. La participation des lions à la CAN peut s’apprécier de diverses manières.
L’heure du bilan va bientôt sonner. Il sera le moment approprié pour que les responsabilités soient situées sans complaisance ni compromission aucune. Cette étape cruciale franchie et dépassée va dégager des pistes de réflexion susceptibles de faire naître des stratégies de rayonnement de notre football qui est très loin de la régression.
Contrairement à Ceux que des cassandres, du même acabit que Bacary Cissé veulent accréditer. Si cela ne dépendait que de Lat Diop, le Sénégal triompherait haut la main. En sa qualité de ministre des sports et bien qu’il ne soit aux affaires, il s’est démené pour le rayonnement du sport sénégalais, plus particulièrement du football en sa qualité de Président de Club et membre du Comex.
Sa première coupe d’Afrique en tant que ministre n’a pas été fructueuse comme il y’a 2 ans. Telle est la loi du sport. De là à disculper les autres pour en faire souffre douleur relève d’une mesquinerie ahurissante.
Détenir son propre support de communication pour en faire une arme de déstabilisation morale n’honore pas la presse sportive.
Elle la corrompt et la dénature pour la rendre vulnérable comme l’est la racaille.
et la décrédibilise et la rend vulnérable. Heureusement que l’opinion publique sénégalaise qui n’est pas manipulable à souhait sait distinguer de la bonne graine de l’ivraie.
Les grands peuples sont ceux qui survivent des événements douloureux pour en faire des moments de victoire et de gloire. Que la déconvenue de Yamoussoukro marque une étape déterminante dans la réalisation d’autres performances sportives qui seront inscrites en lettres d’or dans les annales du football.
En attendant, il y’a bien lieu de rappeler à mon confrére Bacary Cissé que la quête effrénée l’information sectionnelle et d’une notoriété déliquescente sont bien en dessous de la vitale union sacrée autour des lions, des dirigeants du de notre football à quelques mois des éliminatoires de la Coupe du monde.
Ibrahima NGOM Damel journaliste-Communicant