La direction générale des impôts et des domaines (DGID) a recouvré 2.300 milliards de francs CFA en 2023, soit 85 % de l’objectif qu’il s’était fixé pour ladite année fiscale, avec une hausse 161 milliards, signe de la confirmation de sa « dynamique de performance » en cours depuis dix ans, a-t-on appris de son directeur général, Abdoulaye Diagne, jeudi, à Dakar.
« Le résultat de 2.300 milliards de francs CFA en termes de recouvrement est la confirmation d’une dynamique de performance des dix dernières années », s’est réjoui M. Diagne.
Les recettes de la DGID ont augmenté d’environ 161 milliards en 2023, a-t-il précisé lors de la rentrée fiscale de la direction générale des impôts et des domaines.
« Notre objectif pour 2024 est de collecter 2.700 milliards », a dit Abdoulaye Diagne, estimant que cet objectif est conforme aux prévisions économiques du pays pour cette année.
La DGID s’apprête à mettre en place un « dispositif légal et technique de facturation électronique », a annoncé M. Diagne.
Cette innovation va faciliter le « suivi des flux financiers en temps réel », a-t-il assuré, souhaitant que le Sénégal fasse autant que les pays modèles en matière de digitalisation de l’Administration publique, la Chine, par exemple.
Concernant l’amélioration du cadre législatif et de la qualité des services fiscaux, le directeur général des impôts et des domaines prévoit une « départementalisation progressive » devant permettre à la DGID de se rapprocher de ses usagers.
Le cadastre, « le fer de lance de l’élargissement de l’assiette fiscale », est au centre de ces préoccupations, selon Abdoulaye Diagne.
Une dématérialisation du livre foncier et une « meilleure maîtrise de la contribution du secteur minier » à la fiscalité du pays sont également prévues, a dit M. Diagne.
La DGID veut en même temps améliorer le ciblage du contrôle fiscal en misant sur des « acteurs stratégiques », dont les professions libérales, les revenus fonciers et les personnes physiques à haut revenu.