« SOURCE APS »
La Directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture, Dr Téning Sène, a souligné la nécessité de renforcer les capacités des acteurs du secteur privé pour développer davantage l’aquaculture au Sénégal.
“Pour que ce secteur privé soit performant, il est nécessaire aujourd’hui de renforcer les capacités de ses acteurs et les accompagner’’, a déclaré Mme Sène, estimant que le secteur privé doit jouer un rôle clé dans le développement de l’aquaculture au Sénégal.
Elle s’exprimait, jeudi, lors de l’atelier de restitution provisoire de deux études en présence de Pape Namsa Keita, coordonnateur du Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal (SENRM), des représentants de structures de financement et des associations d’aquaculteurs.
La première étude est intitulée ‘’Identification et analyse des opportunités d’investissements et de développement de la chaine de valeur de l’aquaculture au Sénégal », la seconde »Mission d’appui à la consolidation, la formalisation et la subvention des associations nationales et régionales des acteurs de la filière aquacole du Sénégal’’.
Le président de la République a instruit, lors du Conseil des ministres du 29 mars dernier, d’élaborer une nouvelle stratégie qui va tenir en compte l’implication effective du secteur privé, a rappelé Dr Sène.
Elle a expliqué que c’est dans cette logique que s’inscrit la restitution provisoire de ces deux études.
L’aquaculture constitue une “alternative’’ à un secteur de la pêche qui ne répond plus à la forte demande des consommateurs, a indiqué la Directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture, Dr Téning Sène.
“Aujourd’hui, l’aquaculture reste une alternative puisque 70% des besoins en protéine des Sénégalais viennent des produits halieutiques et la pêche ne répond plus à la forte demande des consommateurs’’, a déclaré Mme Sène.
Le Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal (SENRM) financé par la Banque mondiale est un projet conjoint entre le ministère de l’Environnement et du Développement durable et le ministère des Pêches et de l’Economie maritime.
Il vise à améliorer la gestion des ressources halieutiques et forestières dans les zones cibles, à promouvoir certaines chaînes de valeur et à renforcer la gestion des risques environnementaux et sociaux.