» Matar GUEYE, militant de l’Alliance Pour la République Yaakaar, Dakar – Patte d’Oie – Cité Soprim
Ce jour, coïncide avec la troisième journée du contrôle des parrainages au niveau du Conseil constitutionnel. Les résultats déjà révélés posent un sérieux problème pour notre compréhension politique.
Il faut rappeler qu’au départ, l’instauration du principe du système de parrainage à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024, constituait une œuvre de salubrité publique dans notre pays.
L’instauration du principe du système de parrainage, c’est enrayer le risque d’avoir une quarantaine de candidats à la présidentielle.
L’instauration du principe du système de parrainage c’est de permettre à notre budget national de ne pas soutenir une quarantaine de candidats sans envergure à la prochaine présidentielle et qui vont coûter chères aux finances publiques.
L’instauration du principe du système de parrainage c’est de faire en sorte qu’au Sénégal 🇸🇳 à la prochaine présidentielle, des candidats significatifs, vont présenter des offres politiques lisibles et compréhensibles.
L’instauration du principe du système de parrainage au Sénégal 🇸🇳 c’est de ne pas avoir des problèmes dans l’organisation du processus électoral notamment avec les couleurs lors de la présidentielle de 2024.
Malheureusement depuis la publication des résultats issus de la commission de contrôle des parrainages, un vrai problème se pose avec le parrainage citoyen.
Sur moins de 50 candidats contrôlés aux parrainages citoyens, un nombre exorbitant de doublons externes attire notre attention. Le deuxième candidat contrôlé Cheikh Hadjibou Soumaré a eu plus de 3000 doublons externes avec seulement le premier candidat contrôlé Boubacar Camara. Mme Rose Wardini, onzième controlée a plus de 32.000 doublons externes avec seulement 2 candidats (Boubacar Camara et Me El Hadji Diouf).
Mahammad Boun Abdallah Dione doit remplacer 22.500 parrains de doublons externes, pour qu’il puisse passer il lui faut au moins un stock de 40.000, pour échapper à d’autres doublons externes. Ce qui n’est pas du tout évident ! Et la liste est longue.
N’eut été le génie politique de Macky Sall, le Conseil constitutionnel allait se retrouver un imbroglio électoral. Et partant de là les règles du jeu vont être changées, ce qui va complètement chambouler le processus électoral.
Merci au Président Sall, d’avoir conviées les forces vives de la Nation à un dialogue politique. Et de ce dialogue politique, naquit l’élargissement du parrainage aux députés (13) et aux chefs d’exécutifs territoriaux (maires et présidents de conseil départemental pour un nombre de 120).
Le Doyen Abdoulaye Diaw disait souvent :« qu’en football se sont les faits nouveaux qui aident la réglementation à se parfaire». Partant de ce postulat, il faut poursuivre la réforme du système de parrainage citoyen dans l’avenir. Il faut la mise en place de commissions dédiées aux parrainages citoyens à l’image des commissions d’inscriptions sur les listes électorales.
Et ces dernières seront contrôlées par le ministère en charge des élections. Cela va considérablement diminuer les nombres importants de doublons externes.
Le Conseil constitutionnel au regard de la disposition L.120 du code électoral doit impérativement procéder à la vérification de l’origine de ces doublons externes dont le nombre est exorbitant afin d’édifier l’opinion nationale.
Matar GUEYE, militant de l’Alliance Pour la République Yaakaar, Dakar – Patte d’Oie – Cité Soprim