L’Égypte et l’Éthiopie sont devenues officiellement membres des BRICS, ce 1er janvier, après leur admission, lors du 15e sommet de cette organisation tenue en Afrique du Sud, en août dernier.
Les deux pays africains, qui font partie des cinq nouveaux membres avec l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran, rejoignent ainsi l’Afrique du Sud, qui était jusque-là le seul du continent à faire partie des BRICS.
L’Éthiopie est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec 123 millions d’habitants, derrière, le Nigéria, qui en compte 216 millions.
L’Égypte, quant à elle, avait déjà rejoint en mars dernier la Nouvelle banque de développement (NDB) des BRICS, opérationnelle depuis 2015, et dont l’objectif est ‘’de mobiliser des ressources pour des projets d’infrastructure et de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement’’, lit-on sur le site internet de l’institution financière.
L’Argentine également invitée à devenir membre en août ne fera finalement pas partie du groupe. Son nouveau président, l’ultralibéral Javier Milei ne souhaite pas que son pays intègre le bloc.
Les BRICS, une plateforme importante de coopération entre les marchés émergents et les pays en développement, est composé à l’origine du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.
Avec l’adhésion officielle de l’Egypte et de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de l’Iran, les BRICS compte désormais dix membres.