« Auteur Sophie Ndour responsable APR’ Parcelles assainies »
C’est un secret de polichinelle. Dans notre pays, les périodes pre-electorales sont également des moments pour certains flemmards et partisans du moindre effort et autres chômeurs chroniques de se faire des sous. Du chantage ouvert à la surenchère en passant par la transhumance intéressée, tous les moyens sont bons pour s’enrichir. Cette période ci qui marque le dernier virage des parrainages ne constitue pas une exception à la règle.
La preuve par cette piètre sortie d’un certain Bocar Diongue dans un quotidien de la place. L’Illustre inconnu, qui se dit cadre alors qu’il est un mareyeur, déclare que 3 sur 4 parcellois sont contre le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar. Avec une désinvolture renversante, il sauto-proclame expert pour prédire la défaite d’Amadou Ba aux parcelles assainies.
C’est à se demander si M Diongue a des proches qui lui veulent du bien. Voilà un homme dont l’engagement politique dans la coalition présidentielle se résume à des réflexes de contestation et de négation dignes d’un fou furieux. Spécialiste des déclarations fracassantes dans la presse contre son propre camp à des fins de chantage déguisé, il a cette fois ci pris pour cible la fratrie du Premier ministre. La coïncidence de sa jalousie et de sa méchanceté pathologiques est troublante.
Elles s’expriment au moment où elle a brillamment réussi la coordination de l’organisation du lancement des travaux de voirie aux parcelles assainies. L’Adage qui veut que quand les honneurs s’accumulent, les animosités s’accentuent trouve ici toute sa pertinence. La perception mercantiliste du militantisme de Diongue n’a jamais été mise à nu que par l’hostilité poisseuse et gratuite qu’il voue aux frères du PM dont il compare les privilèges à celui d’un ministre.
S’ils ont commis un tort, c’est certainement celui d’être le frère du candidat de la mouvance présidentielle pour la compétition du 25 février prochain et se démener, autant que faire se peut, pour contribuer à sa réussite et à tous points de vue. Est-ce bien un délit d’assister un proche qui a sur ses épaules le fardeau d’une responsabilité nationale étatique et politique.
En attendant qu’une réponse soit apportée à cette question, Diongue le nihiliste maladif gagnerait à changer de posture et de démarche. Notamment celle de refuser de se laisser instrumentaliser à des fins purement pécuniaires. Il est grand temps qu’il s’affranchisee de la tutelle de Babacar Gueye qui le pousse à la rébellion pour ensuite le démarcher à se ranger et se taire afin de récolter des dividendes qu’il espère engranger par la manipulation.
Amadou Ba qui a fort à faire ailleurs se serait bien passé d’un manoeuvrier doublé d’un flibustier qui ne vit que de rapines. Bien qu’étant en quête du maximum de suffrages possibles pour se faire élire au soir du 25 février, il aurait bien tort d’avoir la prétention de faire l’unanimité autour de sa personne ou de plaire à tout le monde. S’il n’était pas inculte ni troublé et dispersé et malléable à souhait par quelqu’un pourtant réputé proche d’Amadou BA, Bocar Diongue se serait convaincu que nul n’est prophète chez soi. Encore que sa prédiction défaitiste calculée ne repose sur aucune démarche scientifique crédible si ce n’est une errance politicienne dont la motivation réelle est cachée.
Il a, encore, tout à gagner en rompant, pour de bon, son alliance conjecturelle avec Babacar Gueye qui ne vise que l’obtention de privilèges indus par la posture vile, dégradante et éhontée du chantage. Une attitude responsable, honnête et désintéressée vis-à-vis d’Amadou Ba pourrait a coup sûr faire gagner plus et légalement.
Sophie Ndour responsable APR’ Parcelles assainies