Le président du parti Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples – Cojep, Charles Blé Goudé et ses militants se sont réunis en congrès week-end dernier. Même si le meeting du dimanche 26 novembre 2023 n’a plus tenu, l’ancien ministre en charge de la jeunesse du président Laurent Gbagbo a tenu à s’exprimer sur les perspectives et surtout l’élection présidentielle de 2025.
L’ancien ministre ivoirien de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, après avoir traversé le désert, ne compte pas abandonner la politique. De retour en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé a aussitôt repris son bâton de pèlerin pour commencer la remobilisation de la troupe en vue de marquer la présence de son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples – Cojep, sur l’échiquier politique nationale et lors des prochaines joutes électorales.
Ainsi, juste au lendemain du congrès de sa formation politique, où il a été reconduit à la tête, Charles Blé Goudé a fait quelques déclarations aux médias. Pour lui, une nouvelle page est en train de s’ouvrir pour le parti et pour son pays, la Côte d’Ivoire à partir de 2025. Il fait donc savoir que l’histoire de cette nouvelle page ne pourra s’écrire sans lui. Car, il compte peser lourdement dans la balance pour l’élection présidentielle de 2025. C’est d’ailleurs pour cela qu’il indique qu’en 2025, on devra compter avec lui et que « 2025 ne s’écrira pas sans moi ».
À noter que le Cojep devrait tenir un meeting dimanche après son congrès qui a eu lieu les vendredi et samedi dernier. Mais le meeting qui est prévu à Yopougon a dû être annulé pour raison de sécurité.
Pour rappel, Charles Blé Goudé, inculpé pour crimes contre l’humanité au moment de la crise post-électorale de 2010-2011, a été détenu dans les prisons de La Haye pendant des années avant d’être acquitté en mars 2021 par la Cour pénale internationale – CPI. Il est rentré en Côte d’Ivoire sur autorisation du président Alassane Ouattara. Mais Charles Blé Goudé tout comme son président et compagnon de prison à La Haye, Laurent Gbagbo, est condamné à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire dans la même affaire. Toute chose qui fait qu’il n’a pas encore pu se faire enrouler sur la liste électorale.