Ce financement concessionnel fait partie de l’enveloppe prévue dans le cadre du « Partenariat pour une transition énergétique juste » qui a été conclu lors de la 26ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.
La banque de développement allemande KfW a accordé ce vendredi 17 novembre à l’Afrique du Sud un prêt de 500 millions d’euros à un taux inférieur à celui du marché pour l’aider à abandonner l’utilisation de l’électricité produite à partir du charbon.
« Le prêt vise à aider le gouvernement sud-africain à mettre en œuvre des réformes capables de résoudre la crise énergétique aiguë dans le pays. Il contribuera notamment à une restructuration socialement acceptable et écologiquement durable du secteur énergétique sud-africain » a indiqué un porte-parole de KfW à Bloomberg.
Ce financement concessionnel fait partie de l’enveloppe prévue dans le cadre du « Partenariat pour une transition énergétique juste » (Just Energy Transition Partnership – JETP), un plan de financement de la transition énergétique conclu entre l’Afrique du Sud et la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne lors de la COP26.
Le programme était initialement doté de 8,5 milliards USD. L’enveloppe a été ensuite portée à 12 milliards USD après l’adhésion des Pays-Bas, du Danemark, du Canada, de l’Espagne et de la Suisse à cette initiative présentée comme un exemple pionnier de la manière dont les pays riches peuvent aider les économies en développement à se défaire de leur dépendance au charbon.
Malgré sa révision à la hausse, cette enveloppe est cependant jugée insuffisante par plusieurs responsables sud-africains qui ont dénoncé à plusieurs reprises les pressions exercées sur leur pays pour qu’il ferme ses centrales au charbon, au risque de mettre en péril sa sécurité énergétique.
Les autorités sud-africaines estiment le coût total de la transition énergétique dans le pays à 1 500 milliards de rands (environ 80 milliards USD).