Les statistiques montrent que nombre de pays en développement riches en ressources énergétiques souffrent d’une croissance économique plus faible que d’autres pays en développement dénués de telles ressources. De plus, leurs institutions sont souvent plus fragiles et ils pâtissent d’un niveau de violence armée plus élevé (Auty 1993 ; Sachs et Warner 1997).
Diverses explications ont été formulées pour expliquer ce paradoxe connu sous le vocable de « malédiction des ressources ». Dans sa dimension économique, ce phénomène se réfère à la difficulté d’adopter des politiques efficaces pour faire face à la volatilité des prix, à l’appréciation de la monnaie nationale et au manque de diversification économique, soit la difficulté à contrer la « maladie hollandaise ». La malédiction des ressources tend ainsi à donner raison au courant structuraliste qui met l’accent sur l’enclavement du secteur extractif, le manque de lien avec le reste de l’économie nationale et la tendance à la détérioration des termes de l’échange. Dans sa dimension politico-institutionnelle, la malédiction des ressources met en relief les problèmes liés à l’émergence de l’Etat rentier et au renforcement de comportements de recherche de rente (rent-seeking).
Si de nombreux pays à faible revenu souffrent aujourd’hui de certains symptômes de la malédiction des ressources (par exemple le Nigéria, la République démocratique du Congo, le Turkménistan ou la Zambie), d’autres pays en développement ont su tirer parti de leurs richesses minérales. L’Afrique du Sud, le Botswana, le Chili, la Malaisie ou le Pérou ont aujourd’hui accédé à la catégorie des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. La malédiction des ressources n’est pas une fatalité.
Théoriquement, les exportations pétrolières permettent de relâcher la contrainte de balance des paiements. Les redevances et autres paiements renforcent la capacité budgétaire des États producteurs. Le pétrole relaxe ainsi des contraintes structurelles mises en avant par les économistes du développement. Plus intuitivement, les pays riches en ressources extractives semblent bien placés pour lutter contre la pauvreté. Ils disposent de plus de moyens financiers que les pays pauvres dénués de matières premières pour améliorer les conditions de vie de la population et construire des infrastructures de base permettant de diversifier le tissu économique. La réalité est toutefois bien différente, ainsi que le démontre la situation de nouveaux pays pétroliers comme le Tchad et le Soudan, ou encore le Niger, troisième exportateur d’uranium après le Canada et l’Australie
C’est là que réside de façon sincère et patriotique tout le sens desappels à la concertation, à la retenue et au sursaut patriotique initiés par Son Excellence Monsieur Macky SALL Président de la République pour un consensus national fort et dynamique autour d’un Candidat capable de perpétuer ces merveilleuses et importantes réalisations dans l’intérêt exclusif des Sénégalais..
Ce processus devra à terme permettre à notre pays de disposer, au sortir de ces concertations et consultations inclusives, d’un système de gouvernance qui répondra aux nombreux défis qui l’assaillent et le guettent.
Cette option stratégique altruiste qui traversera nécessairement lesdivergences sociales et autres considérations de politique politicienne, est à saluer, à louer et à accompagner pour les générations futures.
Il faudra pour ce faire des acteurs au fait des enjeux , engagés résolument à l’exécution et à la réalisation des objectifs d’Emergence . Un sursaut citoyen donc et un engagement responsable que Najat Vallaud-Belkacem résume de fort belle manière : «…je crois profondément que certaines politiques publiques devraient échapper à un excès de politisation, être protégées dans la durée par une forme de consensus national autour de quelques grandes priorités, sous le regard attentif des acteurs et des grandes organisations représentatives du secteur. Cela exige de nombreuses conditions, du respect, du travail, du courage, mais je crois que cela est possible et souhaitable.»
Pour nous, le possible et le souhaitable , l’essentiel sénégalais , deviennent un impératif catégorique à réaliser ensemble ici et maintenant.
Ainsi le SEUL MOT D’ORDRE qui vaille est « Unissons nos Forces pour un SENEGAL FORT et STABLE »
Pape Modou FALL
Directeur de l’Emploi
Président du Parti RV/ Dëgg Moo woor
Coordonnateur de la Coalition CR/2SR