Outre le Botswana dont l’économie dépend des recettes générées par l’exploitation du diamant, plusieurs pays africains tirent une partie de leurs recettes minières de cette pierre précieuse.
Le groupe De Beers actif dans l’exploitation de diamants au Botswana et en Afrique du Sud notamment, a publié le 17 mai un chiffre d’affaires de 480 millions de dollars pour la quatrième session de ventes aux enchères de ses diamants bruts cette année.
Il s’agit d’une baisse de 20,5 % en glissement annuel et de 11 % par rapport à la session précédente, diminutions que le PDG Al Cook explique en partie par « l’incertitude macroéconomique persistante ».
Il s’agit d’un facteur également évoqué plus tôt ce mois par un autre important producteur de diamants en Afrique, le canadien Lucara Diamond actif au Botswana. Selon l’entreprise, les préoccupations économiques mondiales et l’incertitude géopolitique (guerre en Ukraine, tensions entre les États-Unis et la Chine) affectent la demande mondiale de diamants, surtout sur le marché nord-américain.
En Afrique, plusieurs pays pourraient voir leurs recettes minières baisser en raison de prix des diamants moins élevés. Il s’agit notamment du Botswana, où De Beers récupère 70 % de sa production annuelle et dont l’économie nationale dépend largement de l’exploitation de cette pierre précieuse. Dans une moindre mesure, l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Angola ou encore la RDC sont concernés.