Déterminer que jamais, le maire de la commune de Keur Massar Nord décréte l’opération « Gatsa Gatsa » mettre fin à une bradage foncière, aux détournements des biens publics et plusieurs autres problèmes dont la localité dont-il dirige est confrontée. Une déclaration qu’il a fait lors d’une rencontre avec la presse. Adama Sarr est revenu également sur plusieurs sujets pour faire le bilan durant son an de gestion mais aussi pour apporter des éclaircissements concernant l’attestation de Cheikh T. Cissé et de D. Sow.
» Il arrive le moment de parler après avoir installer une équipe de choc au service des populations et rendre fonctionnelle l’institution. Nous sommes aujourd’hui en face de vous pour faire le point sur la gestion municipale que nous voulons transparente et participative », explique Adama Sarr, maire de Keur Massar Nord
Selon qui, » un état des lieux s’impose pour que nul n’ignore dans quelles conditions nous avons hérité la commune. Nous avons trouvé une mairie dans un état de dénuement et de délabrement très avancée sous ce rapport la prise en main et la mise en marche de l’institution n’a pas été du tout facile. Dans la dévolution du patrimoine, une voiture pick-up, une ambulance ne sont toujours pas restituées. Apres réclamation auprès du préfet reste sans suite, une plainte a été déposée contre l’ex Maire pour la restitution de ces biens communs et patrimoine de la commune. Mais nous avons usé dans un contexte très difficile de nos propres moyens pour mettre en place les différents services et les rendre fonctionnels pour assurer la continuité du service public dévolu à la commune malgré l’absence de ligne budgétaire », dira-t-il avant de poursuivre. Adama Sarr promet d’user ses forces pour que les biens publics détournés par l’ancien maire soient restitués. Des plaintes successives sont déposés tous les mois pour la réparation de l’injustice dont Keur Massar Nord fait l’objet, a-t-il fait savoir aux journalistes.
Toujours est-il que pour lui, » il n’est pas facile d’étaler tout le bilan d’une année de gestion c’est pourquoi nous allons nous limiter aux réalisation et actes posé. Permettez-moi de m’arrêter sur la gestion foncière qui est une véritable préoccupation des populations au regard de son importance et de son caractère très sensible. Keur Massar a été la principale réserve foncière de Dakar a vite grandi avec la forte demande en logement. Prometteur, spéculateurs et autres acteurs fonciers s’y sont investis. Il y a des espaces planifiés des villages traditionnels et des zone d’extension ainsi il ne manque pas des litiges fonciers qui demandent un traitement en rapport avec tous les services compétents de l’état pour faciliter au population l’accès à des titres de propriété en bonne et dues formes sur la légalité de propriété beaucoup disposent de pièce parfois non conforme loin de nous I idée de les remettre en question il est surtout question de régularisation pour permettre aux population de papiers légaux dans une dynamique participative et proactive dans nos services. Dans les espaces planifies et attribues par la SN HLM nous constatons des pratiques peu orthodoxes que nous allons dénoncer. En effet, la SN HLM en violation du code de l’urbanisme est en train de procéder requalifications a des changements de destination et a des ventes illégales d’espace collectifs ». Abordant sur l’attestation de deux collaborateurs de l’ancien maire, Adama Sarr souligne que,
» Le motif des mis en cause sont de: faux et usage de faux en écriture administrative. C est une descente que la brigade de recherche a fait chez Cheickh T. Cissé et Diaraye S., suite à des investigations qui a abouti à ces arrestations. Nous ne pouvons pas entrer dans le fond du dossier mais ce qui est clair c’est que des documents qui ont trait à la gestion municipale ont été découverts à la suite des perquisitions et certainement d’autres arrestations pourraient suivre. Nous avons à notre disposition des preuves de pratique délictuelle en matière foncière », conclut-il.
Modou Touré
Monsieur le Maire Adama Sarr meilleur maire du Sénégal il faut l’admettre