La guerre des frères de parti en cette période ne laisse pas indifférent le Mouvement des Élèves et Étudiants Libéraux (MEEL) et les membres de l’Union des Jeunes Libéraux Ces derniers se désolent de cette situation délétère qui prévaut à leurs sein. Beaucoup d’entre eux, indexent Sokhna Aïcha Bakhayakha Dia comme étant la responsable de la divergence et de la violence qui a été constatés dans le parti de Wade.
Lors d’un point de presse tenu dans la banlieue, l’Union des Jeunes Libéraux sont sortis pour se plonger dans le terrain glissant de la politique. Ce qui n’est pas pas de leur habitude. Ils expliquent leur sortie par le fait « des querelles par presse interposées notées entre militants de la première heure et ceux qui viennent d’arriver dans le parti. Selon certains, une parachutage orchestré par certains ne fait que diviser l’Ujtl .
Ajoutant à ce titre que le comportement de ceux ou de celles comme Aïcha Bakhayakha Dia qui veut quitter le MEEL pour rejoindre l’ujtl par le canal de certains, ne va que ternir l’image des véritables artisans du Pds surtout la jeunesse libérale auprès des hauts responsables du Pds.
Ainsi dans cette rivalité sans merci, l’Ujtl se veut clair. Les jeunes libéraux n’ont ni avec qui, ni pour ou contre. Leurs engagements visent à élire Karim Wade à la tête du Sénégal au soir du 24 février prochain. Tout responsable qui tenterait de saper l’esprit de groupe au sein des libéraux, leur fera face car ils seront debout comme un seul homme pour défendre l’intérêt collectif, a soutenu le porte parole du jour, madame Fatou Seck, secrétaire générale de l’ujtl de Dakar Plateaux en même temps première vice présidente de la jeunesse du département de Dakar.
l’Ujtl appelle leurs responsables à taire leurs divergences et sonner la mobilisation pour faire triompher le candidat du Pds pour les élections présidentielles du 2024 à venir. « Nous n’avons rien contre Aïcha qui doit ramper comme nous. Elle est arrivée dans le parti qu’en 2019, au moment où nous jeunes travailleurs et travailleuses, on a finit d’installer nos bases. À notre grande surprise, Franck Dadi qui est le secrétaire général national de l’ujtl nous a voulu imposer Aïcha au moment où on était là que pour la préparation de l’organisation du 8 Mars. Aïcha ne peut pas quitté le MEEL pour venir rejoindre l’ujtl par sans qu’il y consensus ou discussion entre les membres authentiques du Pds que nous sommes. C’est à nous de choisir notre leader. Elle était accompagnée avec des jeunes filles qui ne sont même pas des militantes du m parti démocratique sénégalais ». Jusque là, Aïcha Bakhayakha Dia qui veut quitter par la force le MEEL pour rejoindre l’ujtl n’a pipé aucun mot pour répondre à ses sœurs libérales qui l’ont pointées du doigt comme étant celle qui divise le Pds. Lors de la rencontre, madame Dia était venue avec d’autres jeunes qui ne sont pas connues dans les rangs des libéraux. Elle avait semée de la violence, en blaissant les membres authentiques de l’ujtl. Elle était armée de pierres et autres objets tranchants comme des lames qu’elle a utilisé pour combattre le camp pilotée par Fatou Seck », nous renseigne t-on.
Une affaire qui risque de secouer le Pds. Ce sont donc les hauts responsables de ce même parti, qui ont été interpelés pour que Aïcha Bakhayakha Dia qui est à l’origine de tous les maux, soit recadrer. Ceux qui sont derrière elle, doivent également revenir à la raison. « Pour le moment l’intérêt général doit animé tout un chacun. C’est par cette voie que le Pds pourra reconquérir le pouvoir dans l’unité et dans la paix », estime Fatou Seck qui lance un appel à ses frères et sœurs libéraux à faire preuve de maturité pour consolider le parti démocratique sénégalais car selon elle, » la seule alternative pour sauver le Sénégal en 2024, c’est Karim Wade ».
Sada Mbodj