La tension politique et sociale au Sénégal s’accroît au fil des jours, voire au fil des heures…
Les raisons sont connues de tous : une échéance politique majeure, l’élection présidentielle, se profile à l’horizon et cet horizon se rapproche…
Les forces politiques, partis, alliances et autres mouvements se préparent activement et mobilisent les militantes et militants.
Des candidats à la candidature sont d’ores et déjà déclarés ; d’autres déclarations suivront bientôt…
Tension politique doublée d’une tension sociale multiforme.
Effervescence politique, effervescence sociale…
Le temps s’écoule mais nous sommes entrés dans le « temps court »…
Le collège électoral sera convoqué par décret officiel dans les prochains jours et la date de l’élection présidentielle sera fixée et dorénavant connue de tous.
Faut-il aller, dans ce climat politique et social, vers une élection « disputée » dont l’issue décidera de l’avenir du pays et de ses 17 millions d’habitants, pour une période de cinq ans ?
Le passage du « temps court » (quelques mois) au « temps long » (cinq années) devrait pouvoir être organisé sans « secousse tellurique », la « terre sénégalaise » ne devrait pas trembler….
Hélas les « cris de guerre » montent dans chaque camp et ces « cris de guerre » sont amplifiés…
Les Sénégalais observent la scène politique, ils lisent, ils écoutent, ils regardent…
Ils ne sont plus très loin de la saturation…
Ils aspirent de plus en plus à vivre en paix dans le pays qu’ils connaissent et qu’ils aiment.
Des conflits, de plus en plus nombreux, vont naître entre ceux qui veulent en découdre, coûte que coûte, et ceux qui redoutent le pire…
« Le pire n’est jamais certain » mais le pire existe et il arrive que le pire se produise mais alors il sera trop tard…
Les hommes politiques vont poursuivre la bataille, de jour comme de nuit…
La société civile haussera le ton mais sans montrer les « issues du temps »…
Les esprits s’échauffent, meeting après meeting…
Bientôt viendra le temps des contre-meetings et de l’affrontement….
« Les issues du temps » sont multiples…
Les Sénégalais ont conservé dans leurs mémoires toutes les blessures subies et tous les drames vécus…
Des événements récents nous ont traumatisés…
C’était hier…(2021)
Que faire ?
L’autorité spirituelle et le pouvoir temporel coexistent dans le même espace géographique…
Il est encore temps de solliciter l’intervention de l’autorité spirituelle afin que la paix soit instaurée durablement.
Parmi les « issues du temps » multiples, une issue reste possible pour le Sénégal : les voix de l’autorité spirituelle qui placeront le Sénégal, notre pays, sur les voies claires de la sagesse retrouvée…