Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a procédé à la pose de la première pierre du camp du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Mbour.
Convaincu que « la quête perpétuelle de la paix et de la sécurité, seule gage de développement d’un pays, passe inéluctablement par le renforcement des moyens humains et logistiques des forces de défense et de sécurité en général et de la police nationale en particulier », le ministre a rappelé le rôle central que joue le cantonnement des GMI dans la gestion de la sécurité intérieure du pays.
« Dans le cadre de la montée en puissance de la police nationale confrontée au quotidien à de nouvelles formes de menaces à la paix et à la sécurité publique, il a été inscrit dans un programme prioritaire un maillage sécuritaire plus rationnel du territoire national en vue d’optimiser et de mieux coordonner les réponses opérationnelles aux défis sécuritaires qui sont nouveaux », explique le ministre.
Ainsi, l’installation de ce camp vient à son heure, a-t-il assuré. “Surtout qu’elle constitue une réponse à la tragédie survenue le 10 décembre dernier au marché central de Mbour,” rappelle-t-il.
« A ce jour le GMI compte 14 groupes opérationnels répartis sur l’étendue du territoire national. Le département de Mbour, compte tenu de sa position géographique et du développement fulgurant de l’activité touristique, combinée depuis quelque temps à une croissance démographique considérable, constitue un lieu où la présence policière doit s’accroître pour mieux assurer la quiétude des populations », insiste Antoine Félix Diome.
Ainsi, le camp participe au renforcement du dispositif sécuritaire de Mbour en général et du département en particulier jusque-là couvert par le groupe opérationnel de Thiès.