Quel bouleversement intérieur a encore égaré la langue du taciturne Cheikh Yerim Seck « ternir » la gestion du régime ? Son ouvrage sur Macky Sall n’est pas seulement un flagrant délit, mais c’est un flagrant délire, – de celui d’un condamné pour viol et dont le fils a été aussi condamné pour abus sexuel sur une mineure – qui subit, sans s’en rendre compte, un trouble schizophrénique provoqué par l’Avoir et le Pouvoir.
Certains journalistes sénégalais ont aujourd’hui un train de vie onéreux qui dépasse largement leurs revenus salariaux. Quand un journaliste roule en voiture de luxe dernier cri, parfois en 8×8 majestueux, loge dans un appartement luxurieux dans une zone résidentielle et s’envole en Europe ou aux Etats unis juste pour des vacances, son employé, pour peu qu’il ait le sens de responsabilité, devrait lui-même se rendre compte que c’est son organe qui sert de moyen d’enrichissement illicite.
Cet ouvrage de Yerim Seck s’inscrit dans une dynamique de manipulation du peuple. L’information figure parmi les principaux instruments de participation démocratique. Aucune information n’est crédible et concluante sans la connaissance des problèmes de la communauté politique, des données de faits et des diverses propositions. Mais le pluralisme dans ce secteur délicat de la vie sociale a parfois des effets pervers au Sénégal.
Au nom de la liberté de presse, il arrive qu’un journaliste comme Cheikh Yerim Seck manipule l’opinion avec des faussetés sur une personnalité politique qui le corrompt pour qu’il œuvre à lui faire bénéficier d’un halo populaire.
Yérim Seck faisait le tour des plateaux pour défendre le bilan de l’actuel chef de l’Etat. Il avait même activement participé à la rencontre organisée par Thierno LO de la « coalition Aldiana» pour réfléchir sur la promotion des réalisations de Macky SALL.
A-t-il retourné sa veste ? En effet ! La publication de son ouvrage sur Macky Sall révèle sa tortuosité laquelle vient de sortir d’un hospice, provoquant le rire par-ci, et la rage par-là. Il semble bien chercher un sanatorium.
Un homme n’est crédible que s’il poursuit le bien commun en œuvrant pour la création d’un environnement humain où est offerte aux citoyens la possibilité d’un exercice réel de leurs droits et l’accomplissement de leurs devoirs dans une société en progrès permanent. Cela suppose une fidélité à des convictions, une loyauté dans l’engagement, une honnêteté dans les prises de position et une constance dans les idées. Mais ce n’est pas le cas avec Cheikh Yérim.
L’intérêt national ne les anime point. Accéder à une sinécure est leur seule préoccupation. C’est la raison de leur abject reniement.
Mais ses auteurs sont ces girouettes qui opèrent de spontanés revirements ou de piteuses voltefaces, juste pour jouir d’une juteuse sinécure.
« Il faut les comprendre », disait Victor Hugo. Le 25 décembre 1852, démasque les tortueux politiques : « quand on ne croit à rien, on est prêt à tout faire ».
Cheikh Yérim Seck est coutumier des faits à chaque approche d’élection présidentielle. Mais qu’il sache que ses scabreux chantages ne passeront pas. Car, Macky Sall n’est ni Dadis Camara ni Théodore Nguema Obiang. Nous connaissons les raisons de son départ de Jeune Afrique.
Sa « feuille de sou » n’est qu’un long assemblage de mensonges à dormir debout.
Tant bien qu’il tente de ménager la chèvre et le chou dans son ouvrage en jouant à l’équilibriste.
Mouhamadou Lamine Massaly
Président UNR