La Maison-Blanche a promis de travailler avec l’Union africaine pour faire progresser l’agriculture sur le continent et améliorer la façon dont les communautés peuvent cultiver et acheter leur propre nourriture.
Le président américain, Joe Biden (photo, au milieu), a annoncé, jeudi 15 décembre, une nouvelle aide de 2,5 milliards $ pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique, au troisième jour du Sommet USA-Afrique à Washington.
« L’assistance va contribuer à faire en sorte que les enfants et les familles n’aient pas à se coucher le ventre vide. Leur sécurité alimentaire est essentielle à la fondation d’une paix et d’une prospérité plus larges », a déclaré M. Biden lors d’une session de travail consacrée à l’insécurité alimentaire.
Il s’agit à la fois d’une « aide d’urgence et d’une assistance à moyen et long terme pour renforcer le système alimentaire en Afrique », a précisé de son côté la Maison-Blanche dans un communiqué, indiquant que les Etats-Unis ont déjà fourni près de 11 milliards $ d’aide humanitaire alimentaire pour le continent africain depuis le début de l’année en cours.
Les Etats-Unis et l’Union africaine (UA) ont par ailleurs décidé de mettre en place un « partenariat stratégique » pour faire face à l’insécurité alimentaire dans le monde, aggravée par la guerre en Ukraine, selon un communiqué conjoint diffusé lors du sommet.
« Nous sommes confrontés à une crise alimentaire mondiale. Et nulle part ailleurs, elle n’est ressentie plus vivement que sur le continent africain », a souligné M. Biden.
Le dirigeant américain a aussi promis de continuer à travailler avec l’Union africaine pour faire progresser l’agriculture africaine.
« Nous faisons équipe pour créer un système alimentaire plus résilient, en améliorant la façon dont les communautés peuvent cultiver et acheter leur propre nourriture », a-t-il dit, notant que les Etats-Unis continueront à soutenir la prolongation de l’accord relatif aux exportations des céréales ukrainiennes conclu en juillet dernier sous l’égide de l’ONU.
S’exprimant lors du sommet, Kamala Harris, la vice-présidente n’a pas manqué de dénoncer « la guerre brutale menée par la Russie en Ukraine qui a conduit à une perturbation des chaînes alimentaires et de l’énergie dans le monde se répercutant sur toutes nos économies ».