Le gouvernement du Sénégal a l’ambition de mettre en œuvre une stratégie nationale de formation continue des agents de l’État, en même temps qu’il compte organiser une enquête de satisfaction sur la qualité des services publics, a-t-on appris vendredi du ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public, Gallo Ba.
Face aux députés pour défendre le budget de son département pour l’exercice 2023, Gallo Ba a notamment insisté sur la structuration et la modernisation du service public, insistant à ce sujet sur la nécessité de mettre en place un baromètre sur la qualité du service attendu des administrations publiques.
Ce projet va contribuer à « la maîtrise des effectifs de la fonction publique », dans le prolongement du Programme d’appui à la modernisation de l’administration (PAMA), a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs annoncé la modification prochaine du décret n°74-347 du 12 avril 1974 fixant le régime spécial applicable aux agents non fonctionnaires de l’État.
Ce projet devrait permettre l’introduction d’une égalité de traitement entre les décisionnaires et les agents de la fonction publique, a-t-il souligné.
Le ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public a aussi annoncé « la finalisation du projet de code général d’éthique et de déontologie des agents de l’État », dont un exemplaire sera remis à chaque agent pour lui servir de « bréviaire ».
L’ambition est de faire de la transformation du secteur public, une « avancée importante dans la modernisation de l’État », a-t-il dit, compte tenu de la nécessité d’adapter la fonction publique « aux exigences de la nouvelle gestion publique. »
La finalité de ces réformes est de « hisser ce département à la hauteur des défis et enjeux socioéconomique actuels, en vue de faire de l’administration un vecteur de compétitivité et de performance de l’action publique », a fait savoir Gallo Ba, informe APS.
Le budget 2023 du ministère de la fonction publique et de la transformation du secteur public a été arrêté à la somme de 6 milliards 370 millions 844 mille 450 francs CFA.
Quant aux autorisations d’engagement pour ce département ministériel, ils ont été arrêtées à 9 milliards 680 millions 697 mille 574 francs CFA pour le prochain exercice.
Le budget sera exécuté à travers trois programmes : “Fonction publique, renouveau du service et pilotage, coordination et gestion administrative”, peut-on lire dans le rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale.