Le Projet « Voix et leadership des femmes au Sénégal (VLF-Sénégal) » a procédé, ce vendredi, à Dakar, à la présentation de son bilan de programmation semestrielle avril-septembre 2022. Un projet à travers une approche inclusive et participative qui prend en compte la collecte, l’analyse et l’exploitation des données renchéries des contributions des différentes parties prenantes du projet.
Dans la présentation, le responsable du projet Madame Woré Ndiaye Kandji fait savoir que des plaidoyers ont porté sur deux articles du code de la famille à savoir l’âge légal du mariage qui selon elle doit être « relevé » et aussi « l’interdiction » de la recherche de paternité.
Il est également retenu de la présentation de programmation, des actions menées par les 25 organisations partenaires du projet. « Entre autres actions, il y a eu des renforcements de capacités sur le suivi et évaluation, apprentissage des organisations sur le leadership transformationnel, sur la relève intergénérationnelle et enfin par rapport à l’approche stratégique de diversification. Des organisations ont été accompagnées pour qu’elles puissent avoir une stratégie de diversification des ressources, sur l’autofinancement d’entrepreneuriat social », s’est réjouie la responsable du projet.
L’implication des femmes dans les instances de gouvernement du secteur extractif du contenu local a été sollicitée. Même si la responsable dit avoir des résultats satisfaisants par rapport à ce thème. En effet, deux de leurs organisations partenaires ont intégré l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).
Par contre ce qu’attend cette société civile des autorités, « c’est une synergie entre les organisations partenaires, un peu plus de corporation des parties prenantes. Un engagement de l’ensemble des parties prenantes pour porter haut la voix des femmes et jeunes filles pour que les thèmes de plaidoyers puissent porter leur fruit, le respect des droits et des filles, la prise en compte des besoins et droits des filles, leur éducation, la prise en compte de l’état civil ».