Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a démarré mardi à Saly une session de renforcement de capacités sur les techniques de dialogue social et de négociation collective au profit du secteur des industries alimentaires.
’’C’était important pour nous d’autant que nous avions ciblé des secteurs clés qui, aujourd’hui, interpellent les gouvernants, les employeurs et les travailleurs surtout dans un contexte de renchérissement du coût de la vie’’, a souligné la présidente du HCDS, Innocence Ntap Ndiaye.
Cette rencontre de trois jours regroupe les travailleurs, le patronat, le gouvernement à travers l’office nationale de la formation professionnelle (ONFP).
Selon elle, le secteur privé crée ‘’la richesse’’ mais il ne peut pas le faire sans les travailleurs. C’est pour cela que ’’le dialogue social doit être au centre du secteur public, parapublic et même dans le secteur informel’’.
Pour le représentant des employeurs (CNP, CNES, MDES, UNACOIS-JAPPO), Pape Abdoulaye Djigal, cette initiative doit permettre un partage de méthodes mais également créer un cadre de dialogue social et de réflexion.
’’Nous vivons actuellement des situations difficiles aussi bien au niveau national qu’au sein des entreprises parce que là-bas aussi, il se passe des choses qui nécessitent que nous soyons dans une démarche de prévention, de co-construction pour que cela puisse aboutir’’, a t-il dit.
Cette approche peut être une piste de solution pour endiguer la vie chère qui nécessite une gestion collective.
Pour la convention collective, ’’il y a des précédents qui reposent encore sur une disponibilité et un engagement du patronat à accompagner l’ensemble des démarches de mise à jour, de remise à niveau de nos outils et de notre cadre juridique et légal’’, a estimé M. Djigal, informe APS.
A l’en croire, il est nécessaire de revoir les conventions collectives en mettant en place ‘’des outils adaptés’’ pour apporter une satisfaction à tous les acteurs d’autant plus que ‘’les industries alimentaires sont d’une importance capitale pour le pays’’.