Le ministre des Collectivités territoriales, Mamadou Talla, a redit vendredi la volonté des pouvoirs publics de travailler à rendre les territoires compétitifs et d’y développer des projets nouveaux dans des domaines tels que l’éducation, la santé et les infrastructures.
« Notre ambition, notre volonté en fonction de la vision du président de la République, c’est de rendre compétitives nos collectivités au niveau international, et en même temps porter des projets nouveaux qui développeront nos territoires au niveau de l’éducation, de la santé, des infrastructures etc. », a-t-il déclaré.
Mamadou Talla, également en charge de l’Aménagement et du Développement des territoires, rencontrait des élus municipaux et départementaux, dans le cadre des visites de prise de contact dans les services rattachés à son département.
Il a rencontré à ce titre des membres de l’Association des maires du Sénégal (AMS) et de l’Association des départements du Sénégal (ADM).
« Nous avions décidé d’aller vers les services, les directions installées ici à Dakar » avant de « terminer par l’ensemble des associations de nos élus », a expliqué Mamadou Talla.
Il a dit avoir eu « une séance de travail extrêmement importante et riche en termes de contenus et d’orientations » au cours de laquelle les élus ont notamment présenté la nature des missions qui leur sont dévolues.
Il a évoqué les deux leviers de la fonction publique d’Etat et la fonction publique locale, lesquels font « un travail extrêmement important qui permet », en termes d’accompagnement des maires dans la formation et la conception des projets, d’impulser le développement du pays.
Selon Mamadou Talla, « le plus important est de créer des conditions pour que ces entités au niveau de nos communes et départements puissent être indépendantes ».
« Aujourd’hui, nous nous projetons vers le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) dont le coût s’élève à plus de 450 milliards et qui permettra de développer davantage nos territoires’’, a-t-il ajouté.
Il s’est dit persuadé que le développement des territoires passe par « un bon management, une belle stratégie ».
« Les maires et les présidents de conseils départementaux ne s’occupent pas seulement » de leurs communes […] », ils sont également « dans les écoles, les centres de santé, les hôpitaux », a relevé le ministre des Collectivités territoriales, informe APS.
« Nous ne sommes pas des partenaires mais plutôt des acteurs au même titre que tous ceux qui’’ sont engagés « dans la promotion des territoires », a pour sa part déclaré le président de l’Association des départements du Sénégal (ADS).
M. Diouf, par ailleurs président de l’Union des élus locaux du Sénégal (UAEL), est revenu sur la problématique de la territorialisation des politiques publiques.
« Tout ce que nous concevons au niveau central devrait avoir, de notre point de vue, une racine dans la préoccupation des populations pour que le gouvernement puisse mener les actions de développement au bénéfice de nos populations », a-t-il expliqué.
Il affirme que « plus de 55 milliards’’ de francs CFA sont à disposition « pour l’ensemble des fonds de dotation et d’équipements en matière d’appui au fonctionnement des collectivités territoriales ».