L’organisation Non Gouvernementale Otra Africa demande la libération des jeunes activistes. Pour la structure, ils sont dans leurs droits. Elle s’offusque aussi des conditions de demande de visa et la longue attente d’une réponse et le coût élevé de ce sésame.
Otra Africa considère cet état de fait comme un manque de respect des autorités du Consulat de France sur les demandes de visas. Selon elle, cela attise un sentiment anti-français et déplore, dans le même temps, qu’elle encourage l’immigration irrégulière. Sur ce, elle interpelle le gouvernement du Sénégal à revoir sa politique de migration.
Après la note du préfet de Dakar interdisant le rassemblement de ce jeudi, l’entité pour l’autonomie populaire portant le nom de « Yoonu Askan Wi » a décidé de déposer ce jeudi une lettre de protestation à l’ambassade de France à Dakar pour dénoncer des arnaques, des trafics et les long temps mis pour la délivrance des visas.
Un groupe de cinq personnes parmi lesquelles des membres du Front révolutionnaire anti-impérialiste populaire et panafricain et d’autres victimes de trafics de visa ont été finalement interpellés par la police à la Place de l’Indépendance. Aliou Gérard Koïta et Djibril Ba font partie de ces arrestations et n’atteindront pas finalement l’ambassade de France pour le dépôt de leur lettre…