Depuis le départ des Mauritaniens, les commerçants guinéens ont pris le relais au Sénégal, surtout au niveau de la Capitale. Ils sont dans des petits boulots, la vente de fruits et surtout gèrent des boutiques de quartiers.
Cependant, la situation à laquelle on assiste est rocambolesque, malgré les efforts consentis par le Président Macky Sall pour rendre les denrées accessibles aux populations, les commerçants guinéens dictent leur loi dans les quartiers.
Loin de les stigmatiser, et sans aucun contrôle, ils imposent leurs prix aux populations qui n’ont que leurs yeux pour pleurer : oignons, pomme de terre, sucre, riz, gaz, tout y passe. Malheureusement, dans ce pays nous n’avons pas le culte de la dénonciation, surtout que beaucoup de pères de famille ont des créances au niveau de ces boutiques, mais aussi des relations fraternelles, ce qui les musèle.Aussi, nous appelons les corps de contrôle à être plus rigoureux, et les populations à la vigilance, quitte à même imposer des tickets d’achat pour garder la traçabilité des opérations et par ricochet rendre la dénonciation plus facile .le Président Macky Sall a une profonde fibre sociale ,il fait d’énormes efforts pour la maîtrise des prix des denrées, mais ces commerçants y jettent de l’écume en imposant des prix hors de contrôle qui ne respectent pas ceux imposés .Ce qui a fini de créer une situation très difficile pour les populations qui peinent à sentir les énormes efforts du gouvernement.
Rappelons qu’en conseil des ministres de février 2022, le Président a décidé de subventionner les prix de certaines denrées de première nécessité :- Huile : 1200 FCFA/L, nouveau prix :1.100 FCFA/L- Riz brisé non parfumé : 15.000 FCFA le sac, nouveau prix :13.750 FCFA le sac- Sucre :625 FCFA le KG, nouveau prix :600FCFAA cela s’ajoute une subvention du riz local : Une augmentation de 32 FCFA sur le KG de riz paddy ,soit 162 FCFA le prix du producteur.
En outre, le Président Macky SALL estime que : « Mais, pour être à l’abri des aléas de la conjoncture internationale, nous devons faire preuve de résilience en gagnant au plus vite la bataille de la souveraineté alimentaire.
Ce sont des investissements massifs que l’État continue de consacrer à la modernisation et à la diversification des secteurs de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture. Relever le défi de l’autosuffisance alimentaire, c’est aussi faciliter les échanges entre les zones de production et les marchés. »Force donc est de reconnaitre, malgré le contexte d’après COVID et la guerre en Ukraine, les énormes efforts du gouvernement pour rendre les prix des denrées abordables pour les populations, et éviter de même une conjoncture internationale.
Les corps de contrôle ont la responsabilité de veiller au grain pour le respect des prix édictés, sinon ces énormes efforts du gouvernement pour soulager les ménages seront vains.Ne jetons pas de l’écume sur ce que fait le Président !
Malick GUISSE Président des jeunes APD/BBY guisse1981@gmail.com