« Faut-il brûler la Rts? » Peut-on lire à la « Une » du journal » Le Témoin de ce 19 juillet 2021. Le titre incendiaire agrémenté de la photo Directeur Général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), renseigne sur l’ardeur et la violence avec lesquelles » Le Témoin » ou ,plus précisément, son Directeur de la publication tente de dézinguer Racine Talla.
Il est évident que le débat suscité par la posture récente de Sonko vis-à-vis de la RTS dépasse la confraternité et les protocoles. Ce qui ne saurait, toutefois, affranchir le propriétaire du Témoin et son cobaye de journaliste d’être tombés dans un débat subjectif de caniveau puant à mille lieues. C’est après que le leader de Pastef a fait montre d’une aversion oiseuse, voire nauséeuse envers la RTS que des lâches se sont lancés comme une meute de chiens dans une entreprise cynique, machiavélique et hypocrite de jeter le DG de la RTS en pâture.
Eh oui ! Des lâches qui n’ont pas le courage de leurs idées ni la force de leur conviction ont cru devoir attendre que le maniaque Sonko leur balise la voie de la terreur pour qu’ils « brûlent la RTS ». Meilleure occasion ne saurait s’offrir à eux que l’attitude infâme d’Ousmane Sonko pour qu’ils lancent enfin leur campagne de dénigrement contre Racine Talla.
A travers un article qu’il a signé, un certain Serigne Saliou Guèye s’érige en donneur de leçons pour tirer à boulets rouges sur la RTS et son DG. Ceux qui suivent la télévision connaissent ce sinistre mercenaire cyniquement baveux. Il oublie qu’en matière de presse dans notre pays, le journal qui lui a servi de bras armé et de support pour ses inepties n’est pas, alors pas du tout, loin du dernier de la classe. Il occupe une place privilégiée dans la racaille définie comme la partie la plus abjecte d’un groupe.
Dans ses délires sataniques contre le Directeur Général de la RTS, l’auteur de l’article relève que les sénégalais se reconnaissent dans le geste d’Ousmane Sonko. Mensonge grotesque ! Pires goujateries ! Des sénégalais de valeur et de bonne foi qu’on ne saurait taxer de partisans se sont énergiquement insurgés et à visage découvert, de l’attitude du leader de Pastef à haute et intelligible voix. Ousmane Sonko dont il se veut le bouclier a aussi sa presse qu’il régente à sa guise sans que personne ne lève le plus petit. Il aurait dû le souligner ne serait-ce que pour une question d’honnêteté intellectuelle.
Si l’auteur de l’article s’était limité à exprimer la posture du quotidien sur cette affaire, il n’y aurait pas à redire mais aller jusqu’à remettre en cause les compétences de Racine Talla, c’est le comble de la jalousie morbide et de la méchanceté gratuite .
Le couronnement logique d’une épouvantable mauvaise foi. On peut tout reprocher au DG de la RTS sauf, d’être incompétent. Pour avoir été à la bonne école et engrangé des expériences dans de prestigieuses organisations internationales et des services publics de l’Etat, Racine Talla demeure un cadre de haut niveau imbu de valeurs cardinales. Ses pourfendeurs les plus irréductibles le lui reconnaissant. Ce ne sont pas les affabulations d’un forcené qui vont le déstabiliser et remettre en cause son brillant si parcours. Qualifier la RTS de médium de propagande est une insulte même à l’intelligence des sénégalais que Serigne Saliou Guèye prend pour des demeurés. Ce lugubre personnage qui n’a jamais écrit un seul article de reportage, vautré dans les salons froids du bavardage manichéen, est l’empire des propagandistes de la place. Encore qu’il n’en a même pas les compétences.
La mission de service public à laquelle la RTS s’attelle par une contribution à la visibilité de l’action gouvernementale n’a rien de propagande. Serigne Saliou Guèye le relève si bien en remontant depuis du temps de Senghor. Lui qui se veut épris d’histoire devrait aussi dire que d’Abdou Diouf à Ousmane Tanor Dieng jusqu’à Me Abdoulaye Wade, son Directeur de publication, Mamadou Oumar Ndiaye, a été le journaliste le plus corrompu du pays.
Et si le Témoin existe toujours au point de verser dans des débats de bas étage, c’est grâce à l’Etat, donc au contribuable sénégalais. Son journal privé se nourrit de fonds publics qui ne sont ni recettes publicitaires ni aide à la presse. L’ historien aux passions tristes Serigne Saliou Guèye devrait aussi rafraîchir nos mémoires sur son compère MON et les costumes du milliardaire Babany Cissokho. Un organe de presse comme le Témoin ne saurait refléter que la personnalité de son propriétaire. Un sbire et valet de plusieurs personnalités économiques et politiques du Sénégal.
La seule évocation de son nom fait frissonner les plus imperturbables puisque lié à une sulfureuse affaire de mœurs. Que l’opinion ne soit pas surprise demain que Le Témoin ne soit à la fois la caisse de résonance et le support de propagande des lobbies LGBT. Qui brûler ? Que brûler?
Ibrahima NGOM,
Journaliste-
Communicant